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Contribution d’Ecofor aux politiques publiques

Les contributions du GIP Ecofor au Plan national d’adapation au changement climatique et à la Mission interministérielle sur l’extension des zones sensibles aux feux de forêts sont présentés dans cet article

Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC)

Pnacc - Ecofor

2010 a donné lieu à l’élaboration d’un plan national d’adaptation au changement climatique sous l’égide du ministère chargé du Développement durable, sous la présidence du Président de l’Observatoire national des effets du réchauffement climatique (Onerc) et avec le concours d’un grand nombre de parties prenantes organisées en cinq collèges sur le modèle du Grenelle de l’Environnement : Elus et collectivités, Etat, Employeurs, Syndicats salariés, Associations.

Une concertation au sein de trois groupes collégiaux

(1) eau, biodiversité, santé, risques naturels ;
(2) agriculture/forêt/pêche, énergie, tourisme, infrastructures de transport, urba-nisme et cadre bâti ;
(3) gouvernance, connaissance, information/éducation, financement.

Ecofor a participé de manière active aux travaux du groupe 2 présidé par Jean Jouzel (climatologue) et Christian de Perthuis (économiste). Sa contribution s’est traduite par :

  1. une proposition de recommandations relatives à l’adaptation des forêts au changement climatique,et
  2. une esquisse d’une synthèse pour la forêt.

La longueur du cycle de vie des arbres fait que la forêt est concernée au premier chef par le changement climatique auquel il convient de commencer à s’adapter dès maintenant. L’adaptation se conçoit d’abord par rapport à des impacts particuliers que l’on peut classer en trois grandes catégories : changement de productivité, modification de la distribution spatiale ou altitudinale des espèces faunistiques et floristiques, aggravation des risques. Pour chacun de ces trois grands types d’impacts, la gouvernance et le progrès des connaissances sont appelés à jouer un rôle fondamental.

Production d’une dizaine de recommandations structurées en trois séries distinctes

• tout d’abord transversalement aux trois types d’impacts mentionnés ci-dessus, en termes de suivi à long terme, de recherche et développement (forte contribution d’Ecofor) et de développement local ;
• ensuite au niveau de la gestion proprement dite pour adapter les peuplements aux nouvelles conditions qui les attendent, maintenir une diversité des ressources génétiques, prendre en compte les évolutions de productivité (forte contribution d’Ecofor) ;
• enfin en matière de risques auxquels sont soumises les forêts, qui posent des problèmes de prévention des incendies, de gestion de crise, d’assurance et de protection de forêts vis-à-vis des risques naturels.

Le rapport complet est disponible ici.

Contacts : Jean-Luc Pyeron & Guy Landmann

 

Mission interministérielle sur l’extension des zones sensibles aux feux de forêts

©Geralt-Pixabay

Suite aux Assises de la forêt (Grenelle de l’environnement), Ecofor a été sollicité en 2008 par trois directions de l’Administration centrale (intérieur, agriculture, développement durable) pour fonder le travail d’une telle mission. Ecofor a réuni pour ce faire un groupe de scientifiques spécialistes des incendies des forêts afin d’embrasser la problématique et de dégager des pistes de travail. Le travail de cartographie des massifs potentiellement sensibles aux incendies estivaux en 2030-2040 a été pris en charge par l’IFN, Météo-France et l’ONF sous la conduite de Christian Chatry (CGAAER).

Les Echos d’Ecofor n°14 présentent un résumé du rapport disponible ici

Contact: Guy Landmann