La date limite de candidature est étendue au 9 juin, pour une prise de poste dès que possible.
Candidature (CV et lettre de motivation) à envoyer à nicolas.picard@gip-ecofor.org.
Offre-emploi-gestionnaire-GIP-EcoforLa date limite de candidature est étendue au 9 juin, pour une prise de poste dès que possible.
Candidature (CV et lettre de motivation) à envoyer à nicolas.picard@gip-ecofor.org.
Offre-emploi-gestionnaire-GIP-EcoforL’étude du fonctionnement des écosystèmes forestiers a fait l’objet d’une demande forte dans les années 1980, alors qu’un dépérissement forestier important semblait menacer la forêt française et européenne. La demande la plus forte portait sur les cycles biogéochimiques à l’échelle du peuplement et du bassin versant, les dépôts atmosphériques étant supposés jouer un rôle important dans les dépérissements affectant plus particulièrement les conifères en montagne et dans l’acidification des cours observés dans les Vosges et les Ardennes.
Sur le plan politique, ce constat s’est traduit par deux résolutions prises lors de la première conférence ministérielle pour la protection des forêts en Europe, à Strasbourg en 1990. La première résolution (S1) portait sur la création d’un double réseau (systématique et intensif) de placettes de suivi des écosystèmes forestiers, la seconde (S6) concernait la création d’un réseau européen de recherche sur les écosystèmes forestiers et la mise en place de coordinations nationales sur le sujet.
Conformément à l’engagement pris à Strasbourg, la France a mis en place en 1992 le réseau RENECOFOR, constitué d’une centaine de placettes permanentes, réparties dans les principaux types de forêts françaises et destinées à cerner l’évolution d’écosystèmes «représentatifs» à travers un certain nombre de variables d’état et de quelques variables dynamiques (principalement flux d’éléments minéraux).
Au cours des années 1990, les préoccupations liées au changement climatique et à l’accroissement du carbone atmosphérique ont pris une place croissante et ont relégué en arrière-plan les préoccupations liées aux « pluies acides ». La recherche européenne s’est alors structurée pour évaluer la contribution potentielle de la forêt – et plus récemment des autres écosystèmes terrestres – au stockage de carbone, alors que la recherche sur l’impact de ces modifications de l’environnement sur le fonctionnement de la forêt l’est encore moins.
De façon plus générale, la volonté de conduire une gestion durable de la forêt met l’accent sur une meilleure connaissance des contraintes qui pèsent sur le fonctionnement des écosystèmes forestiers et sur la définition de règles de gestion qui maintiennent ce fonctionnement ou le restaurent.
Les études qui se sont développées au cours des années 1990 ont largement fait appel à des observations in situ, qui visaient à analyser le fonctionnement de l’écosystème et à en caractériser les différentes composantes et processus. La lourdeur de l’instrumentation et les coûts élevés expliquent que ces observations n’étaient conduites que sur quelques dizaines de sites dans toute l’Europe. Le double caractère d’instrumentation et de rassemblement pluridisciplinaire nous a fait qualifier ces lieux d’observation de sites-ateliers.
Le GIP Ecofor, créé en mars 1993, a parmi ses missions centrales le développement de recherches fondamentales et appliquées sur le fonctionnement et la dynamique des écosystèmes forestiers, ainsi que sur leur évolution sous l’influence des facteurs naturels et anthropiques. Le développement de sites-ateliers, qui favorisent les coopérations et les complémentarités entre les équipes fait partie des préoccupations centrales d’ECOFOR dès ses débuts. La thématique des sites-ateliers est soutenue depuis le milieu des années 1990 par le GIP ECOFOR.
Le SOERE était constitué de 15 sites-ateliers et des réseau RENECOFOR et GUYAFOR. Beaucoup de ces dispositifs préexistaient à la création de l’ORE puis du SOERE ; chaque dispositif a donc une histoire et une dynamique propre. En outre, ces dispositifs s’inséraient dans des contextes variables ; si certains dispositifs sont nés avant tout de la volonté d’un groupe de chercheurs visant à répondre à des hypothèses scientifiques spécifiques, d’autres se sont inscrits d’emblée dans des réseaux internationaux de recherche (exemple des tours de mesure de flux de carbone du réseau EUROFLUX), et d’autres enfin se sont développés dans le contexte contraint du suivi (« monitoring ») des écosystèmes forestiers en Europe ; c’est le cas de RENECOFOR qui répond à un cadre réglementaire.
En savoir plus sur le SOERE F-ORE-T : http://www.gip-ecofor.org/122/
L’observatoire F-ORE-T (Fonctionnement des écosystèmes forestiers) avait pour objectif général :
Les enjeux liés aux changements globaux (climat, changements d’usage de terres) ont remis en lumière l’importance des écosystèmes forestiers dans la régulation des flux d’eau, de carbone, et d’éléments minéraux dans la biosphère. En parallèle, la réponse politique (Convention cadre sur le changement climatique, Grenelle de l’environnement, projet de directive européenne sur les énergies renouvelables,…) à ces défis planétaires a donné une place importante aux fonctions environnementales des forêts (stockage de carbone, bois énergie, épuration des eaux, etc…).
En France, ces enjeux étaient considérables dans la mesure où les espaces boisés couvraient 16,1 millions d’hectares soit 29,4 % du territoire, auxquels il fallait ajouter plus de 8 millions d’hectares Outre-mer, dont la forêt tropicale humide guyanaise représentait l’élément principal.
Les écosystèmes forestiers sont des systèmes complexes. Ils peuvent être caractérisés par leurs stocks et flux de carbone, d’eau et d’éléments de minéraux, mais aussi par la composition et par la dynamique des organismes qui y vivent : arbres, champignons, microfaune et macrofaune du sol, qui interagissent avec deux matrices qui sont l’atmosphère et le sol.
Ces écosystèmes sont gérés avec des intensités très variables. Ils sont complexes verticalement (de l’atmosphère jusqu’à la roche-mère), spatialement (relief, variations des propriétés du sol, etc.) et temporellement (croissance, mortalité, régénération, recrutement, etc.).
Notre ambition était de développer un réseau cohérent et évolutif de sites de mesures et d’observation, ce qui supposait de les maintenir pendant au moins 5 ans pour comprendre les processus de base et au minimum pendant 20 ans et plus pour analyser des dérives et prendre en compte les aléas. Les questions de recherches traitées par le réseau étaient les suivantes :
En savoir plus sur le SOERE F-ORE-T : http://www.gip-ecofor.org/122/
Le dispositif d’observation du fonctionnement des écosystèmes forestiers fédéré par le GIP ECOFOR comprenait deux niveaux : un niveau intensif de sites-ateliers lourdement instrumentés destinés à la description, la quantification et la modélisation du fonctionnement des écosystèmes forestiers et un niveau extensif de placettes de suivi à long terme de l’évolution de ce fonctionnement dans les principaux types de peuplements forestiers de France métropolitaine (RENECOFOR, Réseau national de suivi à long terme des écosystèmes forestiers).
Ils étaient au nombre de dix en France métropolitaine et de cinq en zone intertropicale humide. Ils couvraient, pour les premiers, des conditions pédoclimatiques variées et des types de peuplement représentatifs de la forêt française (les feuillus sociaux de plaine, les forêts fortement artificialisées et les formations méditerranéennes).
Les cinq sites tropicaux et le réseau GUYAFOR étaient destinés à offrir des cas d’étude dans des conditions climatiques différentes, celles des tropiques humides, pour deux types de peuplement contrastés : la forêt tropicale humide naturelle en Guyane et en Thaïlande, les plantations industrielles d’Eucalyptus au Congo et au Brésil et un écosystème agroforestier à base de café.
Ils avaient également vocation à s’insérer dans des réseaux régionaux (au sens continental) et à élargir ainsi les possibilités de coopération internationale de l’observatoire français.
Le Réseau Guyafor en Guyane géré par le Cirad, l’ONF et le CNRS, comprenait une quinzaine de placettes réparties sur la bande côtière ; il a permis d’étudier la dynamique à long terme des forêts naturelles et exploitées en se concentrant sur la biodiversité, la biomasse, le cycle du carbone, la régénération, la croissance, la mortalité et les conséquences des changements climatiques. Les sites-ateliers tropicaux étaient : Paracou en Guyane ; Coffee-Flux au Costa Rica ; Itatinga au Brésil ; Pointe-Noire au Congo ; Rubberflux en Thaïlande. Les sites du Congo et du Brésil ont permis de s’intéresser aux plantations tropicales à croissance rapide sur sols pauvres tandis que les sites de Thaïlande et du Costa-Rica offraient la possibilité de travailler sur certains processus du bilan de carbone (production de Latex pour l’hévéa, ou production de fruits en système agroforestier) difficiles à aborder dans des systèmes forestiers classiques.
Le réseau RENECOFOR se composait de 102 placettes permanentes, de 2 hectares environ, dont la partie centrale d’un demi hectare est clôturée.
On y effectuait, avec des périodicités différentes, diverses observations et mesures portant sur (i) des variables météorologiques, dendrométriques et dendrochronologiques et (ii) des caractères relatifs à la masse foliaire, à l’état sanitaire des peuplements et aux caractéristiques physico-chimiques du sol. Les dépôts atmosphériques étaient observés sur un sous réseau de 27 parcelles (sous réseau CATAENAT) et les solutions du sol analysées sur 17 d’entre elles.
Les principales grandeurs mesurées peuvent être rassemblées en plusieurs catégories : les variables d’environnement, les variables d’état du système (à divers pas de temps) et les variables de flux (de matière, d’énergie et d’éléments minéraux).
Variables d’environnement : météorologie, atmosphère, apports atmosphériques
Variables d’état du système : micro-météorologie, indice foliaire, teneur des feuilles en éléments chimiques majeurs, litière, composition faunistique et floristique, biomasse et minéralomasse de la végétation, stock de carbone, réserves minérales du sol
Variables de flux : éléments chimiques et organiques dans le sol et dans l’eau, flux de carbone, d’eau et de chaleur à l’interface couvert-atmosphère
En savoir plus sur le SOERE F-ORE-T : http://www.gip-ecofor.org/122/
L’Union Européenne a voté en ce début d’année la fin des importations de produits issus de la déforestation, dans le but d’endiguer la déforestation mondiale liée à la consommation européenne.
Plinio Sist, directeur de l’unité forêts et sociétés au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) a publié une tribune sur ce sujet dans le média Reporterre. Dans cette tribune intitulée « Contre la déforestation, aidons les petits producteurs à changer de pratiques », il déplore l’absence de dispositifs pour aider ces producteurs.
Un nouveau projet d’Horizon Europe intitulé « Écosystème européen de recherche et d’innovation forestières » (EUFORE) vise à fournir des informations sur les priorités futures du secteur forestier en matière de recherche et d’innovation.
Les forêts jouent un rôle central dans la réalisation des plans ambitieux de l’UE en faveur d’une bioéconomie circulaire durable, mais elles sont soumises à une pression croissante en raison des processus environnementaux (incendies, sécheresses, parasites et maladies, par exemple) et de l’intensification des activités humaines. Pour relever les défis auxquels les forêts sont confrontées et libérer leur potentiel, des solutions innovantes, fondées sur l’amélioration des connaissances, doivent être mises en œuvre. Le projet EUFORE, d’une durée de quatre ans, évaluera et définira les besoins en matière de recherche et d’innovation, et fournira une plateforme pour renforcer la coopération, la coordination et le financement conjoint de la recherche et de l’innovation dans le secteur forestier.
Le projet vise à développer une plateforme de coopération durable, transnationale et inclusive permettant d’impliquer un large éventail de parties prenantes. Avec ces parties prenantes, le projet évaluera, définira et co-construira un agenda stratégique de recherche et d’innovation pour la forêt et le secteur forestier, ainsi que la feuille de route, les mesures de mise en œuvre et les engagements des parties prenantes qui l’accompagnent. Ces résultats permettront de préparer un éventuel partenariat européen de recherche et d’innovation sur les forêts dans le cadre du programme Horizon Europe.
Le consortium du projet est composé de 15 organisations partenaires de 10 pays et est coordonné par l’Institut forestier européen (EFI). Le projet a démarré ses activités lors d’un atelier de lancement à Bruxelles les 24 et 25 novembre 2022.
Plus d’informations : http://www.gip-ecofor.org/eufore-ecosysteme-europeen-de-recherche-et-dinnovation-forestieres/
Lancé en novembre 2022 pour une durée de quatre ans, le projet EUFORE soutient la préparation d’un futur partenariat européen de recherche et d’innovation sur les forêts dans le cadre du programme Horizon Europe. Il vise à développer un environnement durable, transnational et inclusif pour définir, mettre en œuvre et évaluer les agendas et les feuilles de route de recherche et d’innovation (R&I) pour l’ensemble des chaînes de valeur forestières en Europe.
Le projet évaluera et décrira les besoins en matière de recherche, et fournira une plateforme pour une coopération, une coordination et un financement conjoint accrus en matière de R&I pour la foresterie et le secteur forestier, appuyant ainsi la mise en œuvre de la nouvelle stratégie forestière de l’UE. Les résultats attendus d’EUFORE comprennent un agenda stratégique de recherche et d’innovation (SRIA) pour les forêts et le secteur forestier, ainsi que des mesures d’accompagnement et des engagements des parties prenantes. Ces mesures seront conçues conjointement avec les principaux acteurs concernés, dans le cadre d’une approche multi-acteurs.
Pour permettre à ses parties prenantes de prendre des décisions en connaissance de cause, EUFORE leur fournira toutes les informations pertinentes nécessaires, dans des formats adaptés à un large éventail de publics. Cette mise à disposition d’informations implique :
Le projet est coordonné par l’Institut forestier européen (EFI). Il implique 15 organisations partenaires de 10 pays européens : Ministère de l’agriculture et des forêts de Finlande ; Agence des ressources renouvelables (FNR) d’Allemagne ; Centre des ressources naturelles (LUKE) de Finlande ; Université de Copenhague, Danemark ; INRAE ; GIP Ecofor ; Université des ressources naturelles et des sciences de la vie de Vienne (BOKU), Autriche ; Centre des Sciences et des Technologies Forestières de Catalogne (CTFC), Espagne ; UICN Belgique ; Centre forestier national de Slovaquie ; InnovaWood, Belgique ; Plateforme technologique du secteur forestier (FTP), Belgique ; Tecnalia, Espagne ; Institut de recherche forestière de Croatie ; Ministère de l’agriculture, de l’alimentation et des forêts d’Italie.
Pour plus d’informations :
Nicolas Picard, Jessica Rebola Lichtenberg, Rune Groven, Emmanuel Albina, Siegfried Harrer (2022). Combatting imported deforestation – challenges for science. Policy Brief, SCAR ARCH & FOREST SWG, 8 p.
The policy brief is available on SCAR Europe’s website : https://scar-europe.org/images/FOREST/Documents/Policy-brief-Combatting-imported-deforestation.pdf
Le 8e atelier REGEFOR (REcherche et GEstion FORestière) aura lieu du 19 au 21 juin 2023 à Nancy. La tournée terrain prolongera ce 8e atelier jusqu’au 22 juin.
Il se tiendra sur le campus de Champenoux du Centre INRAE Grand Est Nancy en format hybride. Il est organisé en partenariat avec AgroParisTech, Université de Lorraine, le GIP ECOFOR, l’ONF, avec l’appui du Labex Arbre et de NFZ.Forestnet. Le thème de ReGeFor2023 est : « Complexifier la structure et la composition des forêts pour les adapter au changement du climat et de nos sociétés ? Bases scientifiques et retours d’expérience ».
Myriam Legay, directrice du campus AgroParisTech de Nancy vous présente, dans cette courte vidéo, les objectifs de cet atelier et le programme prévu pour ces journées.
Le programme est disponible sur le site dédié à ReGeFor2023 : https://regefor2023.journees.inrae.fr/programme
Vous pouvez également dès à présent vous inscrire : https://regefor2023.journees.inrae.fr/inscription-aux-journees-regefor2023
Le colloque scientifique « SANTECOFOR – Santé des écosystèmes forestiers : Enjeux de société », organisé par le GIP Ecofor et le MNHN, a eu lieu en présentiel du 21 au 22 mars 2023 au Muséum national d’Histoire naturelle, Jardin des plantes, Paris 5ème.
Le programme et les présentations sont disponibles en bas de cette page.
Le colloque « Santé des écosystèmes forestiers : Enjeux de société » s’est inscrit dans le thème « les forêts et la santé » de la Journée Internationale des Forêts 2023.
D’une part, le colloque a eu pour objectif de faire un état des connaissances, mais aussi des controverses, sur la « santé » au sens large des écosystèmes forestiers, qu’il s’agisse des forêts – passées, présentes ou futures – en France ou dans toute autre situation à l’international, d’identifier l’impact de facteurs déstabilisants, tels que le déboisement et autres usages intensifs de ces espaces et de ces ressources, l’accélération du changement climatique, la prolifération des insectes ravageurs, etc.
D’autre part, face aux conséquences de ces bouleversements dans un contexte de changements environnementaux globaux, le colloque a donné l’opportunité de s’interroger sur les solutions envisagées (reboisement, restauration, conservation, naturalité, nouveaux usages, nouvelles façons d’envisager les relations à ses écosystèmes), ainsi que sur les enjeux sociétaux et économiques liés à des modes de gestion alternative des forêts.
The scientific symposium « Forest Ecosystem Health: Societal Issues » , organised by the French Network “Ecofor – Forest Ecosystems” and the Muséum national d’Histoire naturelle, will take place from 21 to 22 March 2023 at the Verniquet amphitheatre – MNHN – Botanical Garden, Paris.
Le colloque se déroulera en quatre sessions :
Le programme est disponible en cliquant ici.
Session 4 – Santé globale des forêts et des habitats : en prendre la mesure
Le GIP Ecofor et le RMT Aforce ont organisé le séminaire de restitution de l’expertise collective CRREF, le mardi 22 novembre 2022 de 9h à 17h, à la salle Gambetta du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. L’évènement était également accessible en visioconférence.
Depuis mars 2021, le GIP Ecofor et le RMT Aforce ont piloté une expertise collective visant à dresser un état des connaissances sur les coupes rases et le renouvellement des peuplements, et une analyse des modes de renouvellement en contexte de changement climatique.
Soutenu par le MASA, le MTECT, l’ADEME et l’OFB, l’expertise a mobilisé 70 experts issus des organismes suivants : INRAE, ONF, AgroParisTech, DSF-MASA, GIP Ecofor, IGN, CNES, OFB, CNPF-IDF, FCBA, IEFC, Bordeaux Sciences Agro, université de Bourgogne Franche-Comté, université de Rouen Normandie, université catholique de Louvain.
L’expertise, organisée en thématiques, a couvert tant les domaines des sciences de l’environnement que ceux des sciences humaines, économiques et sociales.
Le matin, le séminaire était consacré à la présentation des principaux résultats de l’expertise, complétée l’après-midi par deux temps d’échange.
Vous pouvez désormais retrouver l’enregistrement du séminaire de restitution ici : https://www.youtube.com/watch?v=z2g2QGeQya0
Les présentations de la matinée sont accessibles ici :
Vous pouvez également retrouver le livret de présentation du séminaire et le résumé des résultats de l’expertise collective.
Enfin, le compte-rendu du séminaire est disponible ici :
CRREF_seminaire-du-221122_CR-Ubiqus_VDEFIntroduction ; Démarche générale et principes de l’élaboration des « maquettes de suivi » (tâche A), Julie Dorioz, Frédéric Gosselin, Guy Landmann
Gouvernance des systèmes de suivi (tâche B), Julie Dorioz
Quel taxons suivre ? (tâche C), Christophe Bouget
Variables dendrométriques et écologiques ; Variables des gestion (tâche D), Marion Gosselin
Mesures, Echantillonnage, Analyses Statistiques (Tâche E), Frédéric Gosselin
Introduction, Frédéric Gosselin
Plan d’échantillonnage cœur multi-taxons, Frédéric Gosselin
Sous-maquette Oiseaux, Aristide Chauveau
Sous-maquette Bryophytes, Aristide Chauveau
Sous-maquette Ecosystème, Lise Maciejewski
Compléments au niveau « maquette », Frédéric Gosselin
Conclusion, Frédéric Gosselin
Picard N., Marchi M., Serra-Varela M. J. et al., « Marginality indices for biodiversity conservation in forest trees », Ecological Indicators, Volume 143, 109367, 2022, https://doi.org/10.1016/j.ecolind.2022.109367.
Abstract: Marginal and peripheral populations are important for biodiversity conservation. Their original situation in a species’ geographic and ecological space often confers them genetic diversity and traits of high adaptive value. Yet theoretical hypotheses related to marginality are difficult to test because of confounding factors that influence marginality, namely environment, geography, and history. There is an urgent need to develop metrics to disentangle these confounding factors. We designed nine quantitative indices of marginality and peripherality that define where margins lie within species distributions, from a geographical, an environmental and a historical perspective. Using the distribution maps of eight European forest tree species, we assessed whether these indices were idiosyncratic or whether they conveyed redundant information. Using a database on marginal and peripheral populations based on expert knowledge, we assessed the capacity of the indices to predict the marginality status of a population. There was no consistent pattern of correlation between indices across species, confirming that the indices conveyed different information related to the specific geometry of the species distributions. Contrasting with this heterogeneity of correlation patterns across species, the relative importance of the indices to predict the marginality status of populations was consistent across species. However, there was still a significant country effect in the marginality status, showing a variation in expert opinion of marginality vis-á-vis the species distribution. The marginality indices that we developed are entirely based on distribution maps and can be used for any species. They pave the way for testing hypotheses related to marginality and peripherality, with important implications in quantitative ecology, genetics, and biodiversity conservation.
You can find the article on this link.
Liang J., Gamarra J.G.P., Picard N. et al., « Co-limitation towards lower latitudes shapes global forest diversity gradients », Nature Ecology & Evolution, 8 August 2022. https://doi.org/10.1038/s41559-022-01831-x
Abstract : The latitudinal diversity gradient (LDG) is one of the most recognized global patterns of species richness exhibited across a wide range of taxa. Numerous hypotheses have been proposed in the past two centuries to explain LDG, but rigorous tests of the drivers of LDGs have been limited by a lack of high-quality global species richness data. Here we produce a high-resolution (0.025° × 0.025°) map of local tree species richness using a global forest inventory database with individual tree information and local biophysical characteristics from ~1.3 million sample plots. We then quantify drivers of local tree species richness patterns across latitudes. Generally, annual mean temperature was a dominant predictor of tree species richness, which is most consistent with the metabolic theory of biodiversity (MTB). However, MTB underestimated LDG in the tropics, where high species richness was also moderated by topographic, soil and anthropogenic factors operating at local scales. Given that local landscape variables operate synergistically with bioclimatic factors in shaping the global LDG pattern, we suggest that MTB be extended to account for co-limitation by subordinate drivers.
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Fady B., Esposito E., Abulaila K., Aleksic J.M., Alia R., Alizoti P., Apostol E.N., Aravanopoulos P., Ballian D., Dagher Kharrat M. B., Carrasquinho I., Cheikh Albassatneh M., Curtu A.L., David-Schwartz R., De Dato G., Douaihy B., Homer Eliades N.G., Fresta L., Suheil Gaouar S.B., Hachi Illoul M., Ivetic V., Ivankovic M., Kandemir G., Khaldi A., Khouja M.L., Kraigher H., Lefèvre F., Mahfoud I., Marchi M., Pérez Martín F., Picard N., Sabatti M., Sbay H., Scotti-Saintagne C., Stevens D.T., Vendramin G.G., Vinceti B., Westergren M., « Forest Genetics Research in the Mediterranean Basin: Bibliometric Analysis, Knowledge Gaps, and Perspectives », Current Forestry Reports, 22 July 2022. https://doi.org/10.1007/s40725-022-00169-8
Purpose of Review: Recognizing that in the context of global change, tree genetic diversity represents a crucial resource for future forest adaptation, we review and highlight the major forest genetics research achievements of the past decades in biodiversity-rich countries of the Mediterranean region. For this, we conducted a bibliometric analysis of the scientific literature spanning the past thirty years (1991–2020). Putting together the representative regionwide expertise of our co-authorship, we propose research perspectives for the next decade.
Recent Findings: Forest genetics research in Mediterranean countries is organized into three different scientific domains of unequal importance. The domain “Population diversity and Differentiation” related to over 62% of all publications of the period, the domain “Environmental conditions, growth and stress response” to almost 23%, and the domain “Phylogeography” to almost 15%. Citation rate was trending the opposite way, indicating a strong and sustained interest in phylogeography and a rising interest for genetics research related to climate change and drought resistance. The share of publications from Asia and Africa to the total within the Mediterranean increased significantly during the 30-year period analyzed, reaching just below 30% during the last decade.
Summary: Describing poorly known species and populations, including marginal populations, using the full potential of genomic methods, testing adaptation in common gardens, and modeling adaptive capacity to build reliable scenarios for forest management remain strategic research priorities. Delineating areas of high and low genetic diversity, for conservation and restoration, respectively, is needed. Joining forces between forest management and forest research, sharing data, experience, and knowledge within and among countries will have to progress significantly, e.g., to assess the potential of Mediterranean genetic resources as assisted migration material worldwide.
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Le GIP Ecofor ouvre une consultation pour le marché « Tierce maintenance applicative de la plateforme Computree ». Vous pouvez répondre à la consultation ici.
2022_GIP-ECOFOR_TMA-Computree_PUBLICITELe projet S’EnTET vise à étudier les processus de Transitions écologiques, économiques et sociales (TEES) autour des forêts et des acteurs de la filière forêt-bois.
Il est financé pendant 2 ans par l’ADEME (Appel TEES 2019), il est coordonné par Marieke Blondet et réunit des chercheurs et enseignants-chercheurs de SILVA (Eric Lacombe, Jonathan Lenglet), du LADYSS (CNRS, Uni. Paris 1 Panthéon-Sorbonne), de l’ERPI, (Université de Lorraine), de l’UMR Territoires (AgroParisTech INRAE Clermont Ferrand), mais aussi le FCBA, le GIP Ecofor, la FNCOFOR, FNE et trois territoires d’études : PETR d’Épinal Remiremont, le futur Parc national de forêts en Champagne Bourgogne et le PNR Haut-Languedoc.
Son objectif est 1) d’interroger l’effet territoire sur les modes de coordination des acteurs et les dynamiques de transition en cours et 2) d’analyser les motivations et motifs d’engagement des acteurs dans ces processus. A travers ces objectifs, les partenaires du projet S’EnTET souhaitent accompagner les acteurs des trois territoires étudiés dans leurs processus de TEES en co-construisant avec eux les projets à faire émerger.
Dans ce projet de recherche, le GIP Ecofor apporte son expérience du projet MACCLIF (Prise en compte des Mesures d’Adaptation au Changement CLImatique par les gestionnaires Forestiers) pour réaliser l’enquête quantitative auprès des communes forestières. Les questionnaires quantitatifs sont des outils utiles pour faire émerger les grandes tendances de comportements ou de manières de voir d’une population large et élaborer des typologies de personnes selon leur distribution autour de ces grandes tendances. Le GIP Ecofor est également impliqué dans la valorisation des résultats des enquêtes quantitatives et qualitatives. La plaquette sera à destination des trois terrains d’étude.
Site internet du projet S’EnTET : https://www6.nancy.inrae.fr/silva/Equipes-de-recherche/ForeSTree/Projets-Recherche/Projet-S-EnTET
Le rapport du projet S’EnTET est accessible en ligne sur le site de l’ADEME.
INRAE, l’ONF, l’Université de Sherbrooke, Ressources Naturelles Canada et le GIP Ecofor ont organisé le colloque « TRIDIFOR – Méthodes innovantes d’analyse de données 3D en forêt », de manière simultanée au Québec et en France, en visioconférence du 20 au 22 septembre.
Il s’est inscrit dans la continuité des ateliers LiDAR-t pour la communauté francophone organisés de 2010 à 2018. Ce colloque s’est adressé à l’ensemble de la communauté scientifique francophone utilisant des données 3D de scènes forestières. Il avait pour objectif de créer un espace d’échanges multidisciplinaires sur l’état de l’art, les perspectives et les enjeux attachés aux traitements de ces données dans un contexte forestier.
Le colloque s’est voulu inclusif pour tout traitement de nuage de points pour des applications en écologie forestière.
La première session a porté sur le LiDAR aéroporté. La deuxième session a été dédiée aux logiciels de manipulation et visualisation des données 3D. Enfin, la troisième session s’est intéressée au LiDAR terrestre.
Retrouvez le programme du colloque ici.
Les présentations sont disponibles ci-dessous.
Étude de cas d’inventaire forestier LiDAR dans les Landes. David Garcia Castillo
Simulation d’acquisitions LiDAR aéroportées en milieu forestier pour l’entrainement de réseaux de Deep Learning. Olivier Stocker, Jean-François Côté, Antonio Ferraz, Eric Guilbert
Construction de modèle numérique de terrain à partir de la classification de sol par intelligence artificielle. Van-Tho Nguyen, Étienne Clabautet, Tony St-Pierre
Révéler la diversité des vieilles forêts avec le LiDAR aéroporté. Maxence Martin, Carlos Cerrejón, Osvaldo Valeria
Analyse comparative de modèles de hauteur de canopée haute précision : imagerie satellitaire stéréo/tri-stéréo, lidar, drone et in situ. Mathieu Varin, Anne-Marie Dubois, B.Sc., Raphaël Gadbois-Langevin, Bilel Chalghaf
Cartographie des routes forestières au Québec et mise en production à grande échelle avec lidR. Jean-Romain ROUSSEL
Plateforme Computree : Etat des lieux et perspectives ; Sortie de la version 6. Alexandre PIBOULE
L’algorithme L-Vox pour l’estimation de la densité de surface foliaire de placettes à partir de données lidar terrestre et une représentation 3D par voxels des forêts. Van-Tho NGUYEN, Richard A. FOURNIER, Jean-François COTE, François PIMONT
“aRchi” une librairie R pour le traitement des QSM. Olivier MARTIN, Bastien LECIGNE
Détection des singularités de l’écorce à partir de données Lidar en vue du classement qualité. Florian DELCONTE, Phuc NGO, Isabelle DEBLED RENNESSON, Bertrand KERAUTRET, Van-Tho NGUYEN, Thiéry CONSTANT
Étude de la structure des zones boisées sur le long du gradient urbain-rural d’Antananarivo à travers l’utilisation des données LiDAR aériennes. Narinjanahary ANDRIAMANANJATOVO
Équations allométriques dérivées de données LiDAR terrestres et importance pour l’estimation de la biomasse aérienne dans les forêts de Miombo de la R.D. Congo. S. Takoudjou Momo, J. Ilunga Muledi, P. Ploton, A. Lamulamu, W. Kombe, B. Mupari, D. Nkulu, B. Amisi Mushabaa, B. Sonké, N. Barbier
Utilisation du LIDAR terrestre pour l’estimation de la biomasse et du carbone forestier. Ny Tolotra RAZAFIMBELO
Mobile Laser Scanning for Estimating Tree Structural Attributes in a Temperate Hardwood Forest. Bastien Vandendaele, Olivier Martin-Ducup, Richard Fournier, Gaëtan Pelletier, Philippe Lejeune
Contacts :
En France : Alexandre Piboule (Office National des Forêts) : alexandre.piboule@onf.fr
Au Québec : Jean-François Côté (Ressources naturelles Canada) : jean-francois.cote@NRCan-RNCan.gc.ca
Le XVème Congrès Forestier Mondial organisé par la FAO à Séoul, Corée du Sud, devant avoir lieu du 24 au 28 mai 2021, a été reporté du 2 au 6 mai 2022.
Le thème de ce Congrès est : « Construire un avenir vert, sain et résilient avec les forêts ».
Le GIP Ecofor y a co-organisé le Side event « A Challenge to harmonize international efforts to fight against deforestation: towards a new, ecologically robust typology of the world’s forests « .
Pour plus d’informations sur le Congrès Forestier Mondial, cliquez ici : XVe Congrès forestier mondial.
Programme-XVe-Congres-forestier-mondialUn atelier de renforcement des capacités sur les bénéfices carbone de la restauration forestière s’est tenu du 16 au 20 mai 2022 à AgroParisTech, Montpellier.
Co-organisé par la FAO, le GIP Ecofor, la facilité méditerranéenne de l’Institut forestier européen (EFIMED) et l’Union pour la Méditerranée, cet atelier avait pour objectif de partager les expériences des pays du pourtour méditerranéen en matière de mécanismes de valorisation de la séquestration de carbone par la restauration forestière, en couvrant tous les aspects depuis l’échelle projet (mesures des stocks et flux de carbone, pratiques sylvicoles…) jusqu’à l’échelle nationale (labélisation et certification, engagements au niveau des Contributions déterminées au niveau national…).
Le GIP Ecofor a co-organisé, aux côtés du Cirad, du CIFOR, de la FAO, de l’IRD et du FFEM, le side event « A challenge to harmonize international efforts to fight against deforestation: towards a new, ecologically robust typology of the world’s forests ».
Cet événement a eu lieu le 4 mai 2022 dans le cadre du XVe Congrès Forestier Mondial à Séoul.
flyer_Seoul2022Retrouvez les présentations des intervenants :
1-forest-definition-proposal-vfC’est avec une grande tristesse que le GIP ECOFOR a appris le décès de Jean-Marc Guehl, ancien membre de son Assemblée générale et son président de juillet 2013 à mars 2020.
Ses travaux dans le champ de l’écophysiologie et de l’écologie fonctionnelle ont permis de mieux comprendre le fonctionnement et les bilans carboné et hydrique des forêts. Ils s’insèrent dès les années quatre-vingt dans l’effort de recherche consacré au changement climatique et à l’évaluation des impacts de l’augmentation du CO2 atmosphérique sur les forêts. Ses recherches portent tant sur les forêts tempérées que sur les forêts tropicales, comme le montrent deux de ses dernières contributions liées à des initiatives d’ECOFOR, une analyse de la mesure de la pression de récolte en forêts européennes et une note d’expertise scientifique sur la question de la déforestation importée.
Parallèlement à ses recherches scientifiques, Jean-Marc a eu un rôle très important dans la structuration de la recherche, d’abord au sein d’INRAE (alors INRA), bien au-delà ensuite. Il soutient avec force les recherches sur les forêts tropicales humides en Guyane, en particulier la création d’un pôle d’écologie à Kourou. Il organise aussi à Cayenne en 2009 en partenariat avec ECOFOR, une grande conférence internationale sur les forêts tropicales humides, rassemblant près de 200 participants d’Europe, d’Afrique, d’Amérique du sud et d’Amérique du nord, qui constitue indéniablement un événement marquant. Il travaille efficacement en faveur de la construction d’équipes pluridisciplinaires, notamment lorsqu’il pilote le département « Écologie des forêts, prairies et milieux aquatiques » de l’INRA. Il dirige le métaprogramme ACCAF « Adaptation de l’agriculture et des forêts au changement climatique ». Pendant plusieurs années, il préside également le Comité d’évaluation scientifique « Dynamique des socio-écosystèmes et de leurs composants en vue de leur gestion durable » de l’Agence Nationale de la Recherche où il a eu à cœur de rassembler une équipe pluridisciplinaire. C’est dans ce même esprit de pluridisciplinarité qu’il s’engage dans ECOFOR.
Il y joue un rôle de premier plan pendant 15 ans, à cheval sur deux mandats du groupement (2005-2020). De 2005 à 2013 en tant que chef du département « Écologie des forêts, prairies et milieux aquatiques » de l’INRA, il représente alors l’organisme au conseil d’administration. Le renouvellement du GIP en 2013 coïncide à quelques mois près avec le retour de Jean-Marc à la direction de l’UMR Écologie et écophysiologie forestières de l’INRA. Le 10 juillet 2013, Jean-Marc est nommé président de l’Assemblée générale d’ECOFOR. Il succède à François Houllier devenu PDG de l’INRA. Il est alors également membre du « board » de l’Institut forestier européen (EFI), maintenant un lien fructueux entre la gouvernance des deux structures. Son mandat à la présidence d’ECOFOR est renouvelé deux fois (16 mars 2016 et 15 mars 2019), Jean-Marc ayant accepté un troisième mandat pour assurer la transition vers une nouvelle direction et un nouveau président de l’Assemblée générale.
Toutes celles et ceux qui ont eu la chance de travailler aux côtés de Jean-Marc au sein d’ECOFOR retiennent l’image d’un homme modeste, dévoué à la science et à la recherche publique, au raisonnement scientifique affuté, à l’esprit curieux et ouvert vers d’autres disciplines, à la parole calme et pesée, à l’humour discret, attaché à l’équilibre et à la justesse dans les débats. Un homme d’une extrême gentillesse, avec la joie au bord des yeux. Jean-Marc Guehl est l’auteur de plus de 200 publications dont la répartition dit beaucoup de sa conception de la science : il s’est adressé également à la communauté scientifique internationale, aux enseignants et aux professionnels de la filière bois.
Dans la recherche, l’enseignement, l’expertise, la coordination de projets et l’exercice de responsabilités de direction, Jean-Marc a œuvré collectivement. Sa disparition laisse à celles et ceux qui ont eu la chance de le connaître et de le côtoyer un immense vide.
A sa famille, à ses nombreux amis, à ses collègues, à ses consœurs et confrères de l’Académie d’Agriculture, ECOFOR adresse toutes ses condoléances.
Le GIP Ecofor
BLONDET Marieke, AMM Annabelle, ARNOULD Maxence, BOUVET Alain, GIRARD Marc, LARDON Sylvie, LENGLET Jonathan, De MOROGUE Francis, PEYRON Jean-Luc, RICCHETTI Michaël, SIMON Laurent, SERNA RODAS Juliana. 2022. “S’EnTET – S’Engager dans la Transition Ecologique dans les Territoires : Innover pour un véritable contrat forêt-filière-société.” Rapport final Projet S’EnTET – AAP TEES 2018-2019, 101p.
Ce rapport présente les résultats du projet S’EnTET – S’Engager dans la Transition Écologique dans les Territoires, lauréat de l’AAP TEES 2018-2019 de l’ADEME. Le projet visait à étudier les processus de Transitions écologiques, économiques et sociales (TEES) autour des forêts et des acteurs de la filière forêt-bois. Son objectif est 1) d’interroger l’effet territoire sur les modes de coordination des acteurs et les dynamiques de transition en court et 2) d’analyser les motivations et motifs d’engagement des acteurs dans ces processus. L’intention ultime de S’EnTET était d’accompagner les acteurs de nos trois territoires d’étude (PETR d’Épinal, PNR Haut Languedoc et Parc national de Forêts) dans leurs processus de TEES en co-construisant avec eux les projets à faire émerger et à porter.
L’ouvrage est disponible en ligne : https://librairie.ademe.fr/recherche-et-innovation/5606-s-entet-s-engager-dans-la-transition-ecologique-dans-les-territoires.html
Sur proposition des trois départements scientifiques et de la DGD REVE du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), en décembre 2021, l’organisation d’une journée thématique autour des écosystèmes forestiers dans toutes leurs dimensions a été programmée pour mars 2022. Cette journée transversale au sein du MNHN a été envisagée afin de dresser un inventaire des activités ayant pour thème la forêt au Muséum : biodiversité, écologie, forêts tempérées et tropicales, passées, présentes et futures, gestion des ressources forestières à toute période, la forêt comme habitat, collections (vivantes ou non) d’espèces forestières, etc.
Ce sujet a suscité un vif intérêt tant par la richesse des domaines étudiés que par l’implication enthousiaste et manifeste de tous les chercheurs du MNHN. Soixante personnes en présentiel et vingt-quatre personnes en visioconférence Teams ont participé à la journée sur les « Écosystèmes forestiers au MNHN », à l’auditorium de la grande galerie de l’évolution (GGE) au MNHN (Jardin des Plantes), le vendredi 11 mars 2022, en collaboration avec le GIP Ecofor. Le programme de cette journée a été élaboré à partir des 31 résumés de sujets de recherche, reçus au MNHN; ils ont été répartis en 4 sessions permettant de donner lieu à 15 présentations.
Un résumé des communications est disponible et téléchargeable :
actes-resumesLes Partenariats européens pour l’innovation (PEI) sont des initiatives européennes lancées dans la stratégie « Europe 2020 » et qui visent à favoriser l’innovation en mutualisant l’expertise et les ressources et en rassemblant des acteurs publics et privés à l’échelle européenne, nationale ou régionale. Le PEI pour la productivité et la durabilité de l’agriculture (PEI-AGRI) est l’un des cinq PEI lancés. Il combine des financements de la politique européenne de développement rural (via le FEADER) et du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020. À l’échelle européenne, Horizon 2020 finance notamment pour le PEI-AGRI des Projets multi-acteurs et des Réseaux thématiques tandis que, à l’échelle régionale, le FEADER finance des Groupes opérationnels. Depuis 2014, le PEI-AGRI a financé 97 projets multi-acteurs dont 8 projets forestiers ou d’intérêt pour les forestiers (agroforesterie…), 36 réseaux thématiques dont 3 forestiers, et 283 Groupes opérationnels dont 13 forestiers. Tous ces projets ont produit un ensemble de résultats et de connaissances qui restent insuffisamment valorisés auprès des acteurs forestiers française, qu’ils soient chercheurs, gestionnaires ou propriétaires forestiers.
C’est pourquoi un projet d’animation thématique Forêt Durable PEI-AGRI a été lancé avec pour objectif d’identifier et de valoriser les résultats des projets PEI-AGRI de la période 2014-2020 les plus pertinents pour les acteurs forestiers français. Ce projet qui a démarré en mai 2021 et qui s’achèvera en juillet 2023 consistera à passer en revue les projets multi-acteurs, réseaux thématiques et groupes opérationnels du PEI-AGRI pour en extraire les plus pertinents au regard de la thématique « forêt durable » et des problématiques forestières françaises, puis à analyser en détail un sous-échantillon de ces projets, et enfin à capitaliser les résultats issus de ces projets dans des actions de transfert et de communication (fiches synthétiques, vidéos, webinaires, ateliers régionaux).
À titre d’exemple, le projet INCREDIBLE est un des réseaux thématiques forestiers du PEI-AGRI financé par Horizon 2020. Comme exemple de projet multi-acteurs du PEI-AGRI, on pourra citer le projet HOMED qui a visé à définir différentes stratégies de lutte face aux bio-agresseurs invasifs (champignons et insectes) des arbres forestiers européens, en développant un outil générique et facile d’utilisation de détection des champignons pathogènes. HOMED a cherché à rendre cette méthodologie utilisable par n’importe quel utilisateur, en particulier non-expert, à partir d’une chaîne d’analyse bio-informatique. Quant aux 13 Groupes opérationnels forestiers régionaux, ils concernent tant des essences ciblées que la question de l’adaptation au changement climatique ou la transformation aval du bois.
Financé par le FEADER (53 %) à travers le Réseau rural national avec une contrepartie nationale du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (47 %), ce projet est coordonné par le CNPF et implique l’IEFC et le GIP Ecofor comme partenaires.
Le dispositif du PEI-AGRI est appelé à se renforcer dans la prochaine période de programmation de l’Union européenne. Au-delà de la valorisation des résultats forestiers du PEI-AGRI de la période 2014-2020, l’enjeu de ce projet est donc également d’inciter les forestiers à s’approprier le mécanisme du PEI-AGRI pour favoriser l’émergence de nouveaux partenariats et la soumission de nouveaux projets, et ainsi bénéficier d’un accompagnement supplémentaire pour faire face aux enjeux forestiers liés aux changements globaux.
Une série de 6 vidéos « Les forestiers français avec le Partenariat européen pour l’innovation » vous permettra de découvrir la diversité des projets et des acteurs forestiers français du Partenariat européen pour l’innovation, le PEI-AGRI, et pour encourager l’émergence de nouveaux projets en forêt.
Le teaser est disponible ici : https://www.youtube.com/watch?v=IYSUqLgsl7g .
La première vidéo concerne le réseau thématique INCREDIBLE (H2020). INCREDIBLE s’est intéressé à la valorisation économique des principaux produits forestiers non ligneux du pourtour méditerranéen : la résine, le liège, les plantes aromatiques et médicinales, les champignons et truffes, les noix et baies sauvages. La vidéo est disponible ici : https://www.youtube.com/watch?v=uW_InusrdC0 .
Le projet MODADAPT, « Quels modèles pour guider les décisions d’adaptation des forêts au changement climatique ? », est financé par le LabEx ARBRE, le RMT Aforce et la Région Grand Est. Il a été initié en 2021 et doit se terminer en 2022.
Les impacts attendus du changement climatique sur la forêt interpellent la gestion forestière. Le secteur forêt-bois est d’ores et déjà perturbé par des crises liées à des accidents climatiques qui devraient s’intensifier dans un proche futur. L’adaptation des forêts est devenue un enjeu majeur, inscrit dans les politiques publiques (Feuille de route pour l’adaptation des forêts au changement climatique, plan de relance…). Dans ce contexte de transition, les gestionnaires forestiers expriment le besoin d’outils pour assister les décisions sylvicoles, et notamment le choix des essences, tout en ayant une bonne compréhension des incertitudes de projection.
Le projet MODADAPT s’intéresse aux modèles d’impact du changement climatique sur les couverts forestiers déjà développés et applicables à la forêt française métropolitaine, pour les analyser du point de vue de leur capacité d’aide à la décision sylvicole : quels types de réponses apportent les différents modèles, avec quelles limites ? Comment évaluer le degré de cohérence de leurs projections ? Quels types de questions sylvicoles pourraient bénéficier d’une aide à la décision basée sur la modélisation ?
Les principaux livrables attendus sont :
Le projet est mis en œuvre par un consortium de cinq partenaires : UMR SILVA (Université de Lorraine/ AgroParisTech/ INRAE), CNPF, ECOFOR, ONF et Université forestière de Pékin. L’UMR SILVA et l’Université forestière de Pékin ont une expertise scientifique forte et reconnue sur les questions d’adaptation des forêts au changement climatique et en modélisation. Ils garantissent la qualité de la recherche menée dans le projet. L’ONF et le CNPF sont étroitement liés aux gestionnaires forestiers (ONF pour les forêts publiques et CNPF pour les forêts privées). Ces deux institutions sont également les principaux développeurs d’outils d’aide à la décision pour l’adaptation des forêts au changement climatique en France. Ainsi, grâce à ces deux partenaires, le transfert de connaissances de la recherche au développement sera assuré. Ces deux partenaires joueront également un rôle clé pour s’assurer que le travail de recherche effectué dans ce projet est pertinent pour des situations de gestion concrètes. Un autre partenaire du projet, ECOFOR, est étroitement lié aux ministères français en charge des forêts et veillera à ce que les travaux de recherche réalisés dans le cadre de ce projet apportent des réponses aux questions soulevées par les politiques forestières nationales sur l’adaptation des forêts au changement climatique.
Concours (2ème session) : été/automne 2022.
Prise de poste : janvier 2023.
Date limite de candidature : 31 mars.
Prise de poste : début septembre 2022.
Roberto Cazzolla Gatti, Peter B. Reich, Javier G. P. Gamarra, Tom Crowther, Cang Hui, Albert Morera, Jean-Francois Bastin, Sergio de-Miguel, Gert-Jan Nabuurs, Jens-Christian Svenning, Josep M. Serra-Diaz, Cory Merow, Brian Enquist, Maria Kamenetsky, Junho Lee, Jun Zhu, Jinyun Fang, Douglass F. Jacobs, Bryan Pijanowski, Arindam Banerjee, Robert A. Giaquinto, Giorgio Alberti, Angelica Maria Almeyda Zambrano, Esteban Alvarez-Davila, Alejandro Araujo-Murakami, Valerio Avitabile, Gerardo A. Aymard, Radomir Balazy, Chris Baraloto, Jorcely G. Barroso, Meredith L. Bastian, Philippe Birnbaum, Robert Bitariho, Jan Bogaert, Frans Bongers, Olivier Bouriaud, Pedro H. S. Brancalion, Francis Q. Brearley, Eben North Broadbent, Filippo Bussotti, Wendeson Castro da Silva, Ricardo Gomes César, Goran Cešljar, Víctor Chama Moscoso, Han Y. H. Chen, Emil Cienciala, Connie J. Clark, David A. Coomes, Selvadurai Dayanandan, Mathieu Decuyper, Laura E. Dee, Jhon Del Aguila Pasquel, Géraldine Derroire, Marie Noel Kamdem Djuikouo, Tran Van Do, Jiri Dolezal, Ilija Ð. Ðordevic, Julien Engel, Tom M. Fayle, Ted R. Feldpausch, Jonas K. Fridman, David J. Harris, Andreas Hemp, Geerten Hengeveld, Bruno Herault, Martin Herold, Thomas Ibanez, Andrzej M. Jagodzinski, Bogdan Jaroszewicz, Kathryn J. Jeffery, Vivian Kvist Johannsen, Tommaso Jucker, Ahto Kangur, Victor N. Karminov, Kuswata Kartawinata, Deborah K. Kennard, Sebastian Kepfer-Rojas, Gunnar Keppel, Mohammed Latif Khan, Pramod Kumar Khare, Timothy J. Kileen, Hyun Seok Kim, Henn Korjus, Amit Kumar, Ashwani Kumar, Diana Laarmann, Nicolas Labrière, Mait Lang, Simon L. Lewis, Natalia Lukina, Brian S. Maitner, Yadvinder Malhi, Andrew R. Marshall, Olga V. Martynenko, Abel L. Monteagudo Mendoza, Petr V. Ontikov, Edgar Ortiz-Malavasi, Nadir C. Pallqui Camacho, Alain Paquette, Minjee Park, Narayanaswamy Parthasarathy, Pablo Luis Peri, Pascal Petronelli, Sebastian Pfautsch, Oliver L. Phillips, Nicolas Picard, Daniel Piotto, Lourens Poorter, John R. Poulsen, Hans Pretzsch, Hirma Ramírez-Angulo, Zorayda Restrepo Correa, Mirco Rodeghiero, Rocío Del Pilar Rojas Gonzáles, Samir G. Rolim, Francesco Rovero, Ervan Rutishauser, Purabi Saikia, Christian Salas-Eljatib, Dmitry Schepaschenko, Michael Scherer-Lorenzen, Vladimír Šeben, Marcos Silveira, Ferry Slik, Bonaventure Sonké, Alexandre F. Souza, Krzysztof Jan Sterenczak, Miroslav Svoboda, Hermann Taedoumg, Nadja Tchebakova, John Terborgh, Elena Tikhonova, Armando Torres-Lezama, Fons van der Plas, Rodolfo Vásquez, Helder Viana, Alexander C. Vibrans, Emilio Vilanova, Vincent A. Vos, Hua-Feng Wang, Bertil Westerlund, Lee J. T. White, Susan K. Wiser, Tomasz Zawila-Niedzwiecki, Lise Zemagho, Zhi-Xin Zhu, Irié C. Zo-Bi, Jingjing Liang (2022). « The number of tree species on Earth », Proceedings of the National Academy of Sciences, 119(6): e2115329119.
The article is available here : https://doi.org/10.1073/pnas.2115329119
Le projet « PASSIFOR », coordonné par le GIP Ecofor et INRAE, vise à formuler des Propositions d’Amélioration du Système de suivi de la biodiversité FORestière pour la France métropolitaine. Dans une deuxième phase dite PASSIFOR-2 (2019-2022), soutenue par le Ministère de la Transition écologique, le projet explore différentes possibilités de structurer un outil national de suivi de la biodiversité en forêt à partir des dispositifs de suivi existants.
Les étapes clés de ce travail sont discutées dans le cadre d’un cycle de webinaires. Organisé en décembre 2020, le webinaire #1 a été centré sur la définition d’objectifs de suivi de la biodiversité forestière, étape initiale dans la formalisation des options d’assemblage des dispositifs.
Ainsi, les travaux de PASSIFOR-2 s’organisent autour de quatre objectifs, tous envisagés à l’échelle métropolitaine, mais assez différents d’un point de vue méthodologique :
Toutes les ressources relatives au webinaire #1 sont en ligne.
Ouvert à l’ensemble des parties prenantes, le Webinaire a rassemblé une soixantaine de personnes pour discuter notamment de la méthode d’assemblage des dispositifs au sein de « maquettes de suivi » de la biodiversité en forêt.
Les présentations de la matinée ont été centrées sur le cadrage du projet et la méthode pour l’élaboration des maquettes.
L’après-midi a été consacrée à des ateliers en groupe (au choix) qui ont été suivis d’un temps de restitution et de discussion avec l’ensemble des participants :
Pour toute question, vous pouvez contacter Julie Dorioz.
Picard N., Appora V., Landmann G., 2022. Programme de recherche « Biodiversité et gestion forestière » : bilan 1996-2018. GIP ECOFOR et Ministère de la transition écologique, Paris. 160 p.
Morin X., Nivet C., Appora V., Landmann G., 2022. La biodiversité des forêts face au changement climatique : de nouvelles pistes pour la gestion. Synthèse BGF n° 7, GIP Ecofor, Paris.
BGF_Synthese7_CCPeyron J.-L., 2022. Les propriétaires forestiers et la biodiversité : motivations et réceptivité aux incitations. Synthèse BGF n° 6, GIP Ecofor, Paris
BGF_Synthese6_ProprietaireLe GIP Ecofor et le ministère de la Transition écologique ont le plaisir de vous annoncer la publication de l’Ouvrage de synthèse de l’appel à projets de 2012 et des projets AdaMont et OMERAD du programme Gestion et impacts du changement climatique.
Découvrez dans cet ouvrage les synthèse et les résultats des sept projets de recherche suivants :
Leroy M., Bontemps J.D., Brahic E., Forget P.M., Garcia S., Gond V., Kleinschmit A., Landmann G., Morin X., Pélissier R., Picard N., Marty P., 2021. « Quels besoins de connaissances pour construire le futur des forêts en France ? Au-delà du plan de relance ». Note du conseil scientifique d’Ecofor, Revue forestière française, Vol. 73, N° 1, pp. 7-19.
Résumé : Le plan France Relance lancé en septembre 2020 prévoit des mesures forestières sur 2 ans, avec un accent sur la reconstitution des peuplements forestiers sinistrés, affaiblis par les sécheresses ou attaqués par les scolytes. Cependant la crise forestière liée au changement climatique est partie pour durer et les efforts sur les connaissances à acquérir pour aider la forêt à s’adapter au changement climatique devront être poursuivis sur le long terme. Nous identifions quatre enjeux principaux, fortement liés à la préservation de la biodiversité : 1) S’assurer des conditions de succès d’établissement des forêts plantées. 2) Tirer parti des dynamiques naturelles et de la biodiversité pour limiter les risques. 3) Raisonner territorialement, impliquer davantage les acteurs. 4) Connecter les enjeux nationaux aux enjeux économiques mondiaux.
Vous pouvez retrouver la note complète ici.
Nicolas Picard, Frédéric Mortier, Pierre Ploton, Jingjing Liang, Géraldine Derroire, Jean-François Bastin, Narayanan Ayyappan, Fabrice Bénédet, Faustin Boyemba Bosela, Connie J. Clark, Thomas W. Crowther, Nestor Laurier, Engone Obiang, Éric Forni, David Harris, Alfred Ngomanda, John R. Poulsen, Bonaventure Sonké, Pierre Couteron, Sylvie Gourlet-Fleury. « Using model analysis to unveil hidden patterns in tropical forest structures », Frontiers in Ecology and Evolution, 9:59920
Retrouvez les présentations des intervenants du colloque « Zéro déforestation importée : définition(s) et conditions d’insertion dans les accords commerciaux internationaux futurs » :
presentation-SylvieGourletFleuryKarsenty A., Picard N. 2021. Zéro déforestation importée : synthèse du colloque, Montpellier, 5 juillet 2021. Note d’ECOFOR, 9 pages.
La synthèse de notre colloque sur la déforestation importée est désormais disponible.
Vous pouvez également retrouver les présentations des intervenants ici.
Ce colloque annuel a été organisé dans le cadre de notre Réseau de sciences humaines & sociales, avec le Cirad, l’AFD, le FCBA et la Maison française d’Oxford.
Il s’est déroulé en hybride entre Agropolis à Montpellier et la plateforme Zoom, le 5 juillet 2021. Le programme est disponible sur cette page, à la suite de la synthèse.
Retrouvez la synthèse de ce colloque dédié à la déforestation importée :
Synthese-colloque-Zero-deforestation-importeeRetrouvez ci-dessous le programme du colloque :
DraftFlyerv4L’Académie d’Agriculture de France a organisé, le 6 octobre 2021, une séance sur « Les essais à long terme : observation et manipulation, outils indispensables pour la connaissance des écosystèmes ».
Le directeur adjoint du GIP Ecofor, Guy Landmann, a participé à cette séance pour parler du suivi intensif à long terme des écosystèmes forestiers et plus particulièrement de ses apports aux politiques publiques, des résultats attendus et des enseignements pour la suite.
Alain Karsenty, Nicolas Picard. « Imported deforestation: how Europe contributes to tree loss worldwide, and what we can do about it », The Conversation, 28 October 2021.
L’expertise collective « CRREF – Coupes Rases et REnouvellement des peuplements Forestiers en contexte de changement climatique », pilotée depuis mars 2021 par le GIP Ecofor et le RMT Aforce, avait pour objectif de réaliser un état des connaissances sur la pratique de la coupe rase (volet 1), tant dans les domaines des sciences humaines et sociales, de la géomatique, de la réglementation et de l’économie que dans les domaines des sciences de l’environnement, et une analyse des modes de renouvellement en contexte de changement climatique (volet 2).
L’évaluation de la pratique de la coupe rase (volet 1) a porté sur les six thèmes suivants :
L’analyse des modes de renouvellement en contexte de changement climatique (volet 2) a porté, entre autres, sur la réussite du renouvellement en fonction des modalités et les nouvelles modalités de renouvellement.
L’expertise a été principalement basée sur l’analyse de la bibliographie scientifique internationale. La dominance de la littérature étrangère est une donnée avec laquelle il a fallu composer. Une analyse des textes réglementaires et de données économiques relatives à la pratique de la coupe rase a également été prévue. Les questions du volet 2 sur le renouvellement pour lesquelles peu de littérature scientifique existe, ont pu nécessiter l’analyse des savoirs d’experts synthétisés notamment dans des guides. Par ailleurs, dans le cadre du volet 2 sur le renouvellement, deux enquêtes complètent l’analyse bibliographique : une enquête via un formulaire en ligne, réalisée par le Pôle Renouvellement des peuplements forestiers (RENFOR) et l’ONF, vise à récolter des données sur la réussite de la régénération naturelle et une enquête de terrain, pilotée par le CNPF-IDF, vise à étudier des méthodes de renouvellement innovantes.
Les thèmes du volet 1 et l’analyse bibliographique du volet 2 ont été déclinés en une cinquantaine de questions et seront traitées par un collectif d’experts animé par le GIP Ecofor. Le collectif d’experts est composé de 70 rédacteurs. Ils sont issus des organismes suivants : INRAE, ONF, AgroParisTech, DSF-MASA, GIP Ecofor, IGN, CNES, OFB, CNPF-IDF, FCBA, IEFC, Bordeaux Sciences Agro, université de Bourgogne Franche-Comté, université de Rouen Normandie, université catholique de Louvain.
Les orientations de l’expertise ont été définies par le Comité d’orientation, (ADEME, Ministère de la transition écologique, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation via le RMT AFORCE) et de l’équipe projet, qui en supervisait la mise en œuvre pendant toute la durée du projet.
Un comité des utilisateurs a également été mis en place afin d’informer les parties prenantes (gestionnaires et experts forestiers, industriels de la filière bois, associations/ONG et organismes de certification) des orientations et des résultats de l’expertise et de recueillir leurs avis.
Le séminaire de restitution de l’expertise CRREF a eu lieu le 22 novembre 2022, au ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
Le résumé des résultats de l’expertise est disponible ici :
CRREF-RESUME-GENERALKarsenty A., Picard N., 2021. « A strategy for solving Europe’s imported deforestation problem », Institut français des relations internationales, Éditoriaux de l’Ifri, 6 pages.
The European Union (EU) is the world’s main trader in agricultural products, with imports totaling €142 billion in 2020. These imported agricultural products include commodities – palm oil, beef, cocoa, coffee, soy, etc. – that are responsible for deforestation in producing countries and thus create an “imported deforestation” problem for Europe.
L’Agence de la transition écologique (ADEME), en partenariat avec l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC), invitent l’ensemble des acteurs de l’adaptation au changement climatique à concourir à la 1ère édition des Trophées de l’Adaptation au Changement Climatique Life ARTISAN. Ces Trophées visent l’ensemble des acteurs privés ou publics de l’adaptation au changement climatique français et de la préservation de la biodiversité. Ce concours récompense les meilleures actions (Solutions fondées sur la nature) visant : – la réduction des risques climatiques ; – l’adaptation des filières économiques ; – l’adaptation de la gestion de la nature, des ressources et des milieux. Les lauréats bénéficieront : – d’une invitation et d’une tribune à une conférence nationale ; – d’une valorisation de votre action (actions presse, vidéo de promotion, publication dédiée…). Comment participer ? 1) Rendez-vous sur le site des Trophées 2) Télécharger les documents du concours sur le site internet page « Participez !« 3) Déposer votre dossier complété sur le site des Trophées |
CLOTURE DES CANDIDATURES : 10 novembre 2021
Contact : contact@trophees-adaptation-Life-ARTISAN.com
Le communiqué de presse des Trophées
La présentation PDF des Trophées
Le flyer
Rendez-vous sur le site des Trophées
Le projet MACCLIF (2016-2018) s’est intéressé à la prise en compte des mesures d’adaptation au changement climatique par les forestiers. Le projet a bénéficié d’une aide de l’Etat gérée par l’Agence Nationale de la Recherche au titre du programme Investissements d’avenir (Laboratoire d’Excellence ARBRE). Il a été également cofinancé par l’Interprofession France Bois Forêt et par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation dans le cadre des actions du réseau AFORCE.
Le projet a été coordonné par le GIP Ecofor et a impliqué des acteurs de la forêt publique (ONF) et privée (CNPF, IDF), et des acteurs de la recherche (INRAE).
Le projet MACCLIF s’inscrit dans le contexte du changement climatique qui induit de profonds bouleversements sur les écosystèmes forestiers. La question de l’adaptation des forêts à ce nouveau contexte se pose. Les objectifs du projet MACCLIF étaient :
Un des principaux enseignements du projet est que les gestionnaires publics et propriétaires sont fortement conscients du changement climatique et de ses impacts sur les forêts. Cependant, les propriétaires sont nettement moins enclins à modifier leurs pratiques, pensant pouvoir encore attendre avant d’agir.
Les professionnels forestiers sont ouverts à différentes solutions d’adaptation, ce qui est un point encourageant. Il serait important de préciser les conditions d’application de ces options, et si elles répondent à l’objectif de sylviculture visé. A contrario, il faut attirer l’attention sur les limites éventuelles de certaines options. Par exemple, les forestiers ne sont pas hostiles au changement d’essences, mais avec des essences autochtones plutôt qu’exotiques.
Les freins évoqués dans les enquêtes (manque de moyens financiers, manque de diagnostics fiables…) traduisent au final la grande incertitude à laquelle sont encore confrontés les gestionnaires.
Le projet MACCLIF a montré que la grande majorité des gestionnaires ne recourt pas à des formations dédiées mais échangent beaucoup sur la question du changement climatique. Les solutions qu’ils proposent ne sont pas très éloignées du discours de la recherche et des organismes de développement, ce qui montre une diffusion et appropriation de l’information plutôt satisfaisante. L’organisation d’échanges à un échelon régional ou local sur le sujet des changements climatiques pourrait être toutefois encore améliorée aussi bien pour les professionnels que pour les propriétaires, qui se fient plus particulièrement aux informations de proximité.
AMM A., 2019. Projet MACCLIF – Prise en compte des Mesures d’Adaptation au Changement CLImatique par les gestionnaires Forestiers. Note de synthèse. 5 pages. Télécharger
AMM A. (coord.), BERTRAND Th., DEUFFIC Ph., LANDMANN G., LEGAY M., LUCAS V., NDIKUMWAMI H., PERRIER C., PICARD O., PILARD-LANDEAU B., RIOU-NIVERT Ph., SEDILOT-GASMI C., SEVRIN E., THOMAS J., 2019. Projet MACCLIF – Prise en compte des Mesures d’Adaptation au Changement CLImatique par les gestionnaires Forestiers. Rapport final. 55 pages + Annexes. Télécharger
BERTRAND Th., 2018. La perception du changement climatique par les forestiers de montagne. Etude menée dans le cadre du projet MACCLIF. Mémoire de fin d’étude. Isara Lyon, AgroParisTech, ONF. 73 pages + Annexes. Télécharger
BERTRAND Th., 2018. Forêt et changements climatiques. La perception des gestionnaires forestiers en Auvergne-Rhône-Alpes. Etude menée dans le cadre du projet MACCLIF. Synthèse mémoire. Isara Lyon, AgroParisTech, ONF. 8 pages. Télécharger
AMM A. et al., 2019. « État de la mobilisation des forestiers face au changement climatique », Forêt Entreprise n° 249, in Dossier “Forêt et changement climatique : Accompagner la décision d’adaptation”. Pages 20-23. Télécharger
Picard N., Dreyer E., Bontemps J.D., Marty P., 2021. « Comment améliorer la mesure des récoltes de bois en Europe ? », The Conversation.
Résumé : En juillet 2020, une étude publiée par une équipe du Centre commun de recherche (CCR) de l’Union européenne annonce que le niveau de la récolte de bois en Europe aurait bondi de 49 % sur la période 2016-2018, en comparaison à 2011-2015.
L’information a surpris les acteurs forestiers, chercheurs, gestionnaires ou acteurs des politiques publiques. Les statistiques forestières nationales des pays européens n’ont en effet détecté aucune variation qui conclurait à une telle hausse.
En juillet 2021, le GIP Ecofor a donc dressé un bilan du débat scientifique sur le sujet un an après son éclosion.
Pour en savoir plus, vous pouvez lire l’article complet ici.
Picard N., 2021. « Réseaux de représentation des forestiers au niveau européen : regards croisés – GIP Ecofor ». Forêt Entreprise, 258:52.
Vous pouvez acheter le n°258 de Forêt Entreprise ici.
Karsenty A., Picard N., 2021. « Quelles pistes pour freiner la déforestation importée ? », The Conversation.
La France importe 20 % de son alimentation et cette part est croissante. Parmi ces produits agricoles figurent des denrées – huile de palme, bœuf, cacao, café, soja… – responsables de déforestation dans les pays qui les produisent ; c’est ce que l’on appelle la déforestation importée.
Vous pouvez retrouver l’article complet ici.
Programme et inscription sur : https://journees.inrae.fr/regefor/
Le prochain atelier REGEFOR est organisé conjointement par l’Inra (Centre Grand Est-Nancy), AgroParisTech, l’Université de Lorraine et le GIP ECOFOR. Il comportera des présentations synthétiques décrivant ces dynamiques de crise et les solutions proposées, des temps de discussion et de réflexion ainsi qu’une tournée de terrain.
Cet atelier donnera lieu à un numéro en accès libre de la Revue forestière française et à d’autres actions de diffusion.
regefor@inra.fr
Erwin DREYER & Meriem FOURNIER, Inra
Frédéric, GOSSELIN, Irstea
Claude HUSSON, Département Santé des Forêts (DSF)
Guy LANDMAN, GIP ECOFOR
Myriam LEGAY, AgroParisTech
grandest-contact-com@inra.fr
Sarah-Louise FILLEUX , Service communication Inra Grand Est-Nancy
Picard N., Kolström T., 2021. European research priorities in the forest domain. SCAR SWG FOREST (Strategic Working Group on forests and forestry research and innovation), 9 pages.
scareurpL’atelier aura lieu le 16 juin, mais la date limite de soumission d’articles est le 2 juin, avec les résultats des acceptations le 7 juin 2021.
Call-doctoral-workshopDate limite de candidature le 2 juin 2021
Plus d’informations ici : [short english translation below]
Sujet_these_Defossez_ISPA
Le colloque organisé par le Forum international de la Météo et du Climat réunira un panel multidisciplinaire d’experts des sciences du climat, des sciences sociales, et des décideurs. Il vise à expliciter le rôle du changement climatique dans les événements extrêmes récents, dans quelle mesure cela renseigne sur les risques climatiques actuels et futurs et comment la Société et les parties prenantes devraient interpréter ces informations.
Pour retrouver le programme complet et le s’inscrire, rendez-vous ici !
L’ANR organise un colloque les 30 et 31 mars 2021 entièrement en distanciel sur le thème « Arbre, forêt, bois et sociétés », auquel un grand nombre de nos membres et partenaires vont prendre part. Notre directeur Nicolas Picard animera notamment la table ronde du mercredi 31 à 11h « Quels enjeux sociétaux à adresser à la recherche ? », et notre ancien directeur, Jean-Luc Peyron, animera le mardi 30 à 15h50 le thème II « Forêt et sociétés ».
Pour retrouver le programme complet c’est ici.
Pour les inscriptions c’est ici.
Et pour plus d’informations c’est ici.
A l’occasion de la Journée Internationale des Forêts 2021, le GIP Ecofor a interviewé quelques spécialistes issus de son Conseil Scientifique pour vous parler de la restauration des forêts.
Pour cette quatrième et dernière vidéo de la série, Nicolas Picard, directeur du GIP Ecofor, s’est prêté à l’exercice et nous expose les liens entre restauration forestière et biodiversité.
Pour en savoir plus :
L’ANR reprogramme, avec le soutien du département de Gironde, le colloque « Arbre, forêt, bois et société » du 30 mars au 1er avril 2021 à Bordeaux (Immeuble Gironde -1 Rue Corps Franc Pommies, 33000 Bordeaux).
Ce colloque sera l’occasion de faire le point sur les avancées et les perspectives de travaux de recherche accompagnés par l’ANR sur les thématiques et ressources forestières.
Le programme prévisionnel du colloque est disponible sur le site de l’ANR.
Quatre sessions concernant les projets financés (2010-2018) traiteront respectivement des thèmes :
• bois et ressources forestières,
• forêt et sociétés,
• l’arbre, sa biologie des racines à la canopée
• la forêt et sa gestion.
Deux tables rondes interactives sont prévues :
– dans la la première, des acteurs forestiers et des représentants des pouvoirs publics discuteront des enjeux de recherche et d’innovation sur la thématique forêt/bois ;
– la deuxième table ronde permettra aux acteurs de la recherche de proposer des thématiques à développer pour répondre aux enjeux du secteur.
La synthèse de ces débats fera l’objet d’un document synthétique qui sera disponible sur le site de l’ANR en complément du cahier thématique « Arbre, bois, forêt et sociétés », déjà disponible. Cette synthèse sera construite pour faciliter la lecture des axes thématiques à privilégier dans les années à venir.
Le colloque est ouvert aux communautés scientifiques des domaines concernés, aux pouvoirs publics, aux acteurs de la société, aux entreprises du bois et de la construction et à la société civile intéressée par ces questions.
Gratuite mais obligatoire, l’inscription est ouverte.
Pour toute question, contacter le comité d’organisation.
A l’occasion de la Journée Internationale des Forêts 2021, le GIP Ecofor a interviewé quelques spécialistes issus de son Conseil Scientifique pour vous parler de la restauration des forêts.
Pour cette troisième vidéo, Pierre-Michel Forget, Professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), aborde avec nous le sujet de la restauration forestière et les forêts tropicales.
Texte par Pierre-Michel Forget, Professeur d’Ecologie tropicale, Muséum National d’Histoire Naturelle
Le 27 janvier 2021, Mongabay.com annonce que la « France contributes to protection of Amazon stronghold, Yasuní National Park ». Pendant ce temps-là, la forêt amazonienne continue d’être pillée, vidée, défaunée, polluée, déforestée, brûlée. Des peuples autochtones en provenance d’Asie il y a quelques milliers d’années l’avaient adoptée, exploitée, jardinée, sans la mettre irrémédiablement en danger de disparition, car cela aurait aussi sonné leur extinction. Le département français de la Guyane fait aujourd’hui figure d’exception. Avec un très faible taux de déforestation, la forêt subit cependant une importante dégradation de sa faune et de la qualité de l’eau des fleuves à cause des activités aurifères, légales, voire illégales, sur tout le territoire, en bordure et au cœur des réserves biologiques intégrales, des réserves naturelles, jusque dans le Parc Amazonien.
Il y a 13 ans exactement, à l’issue d’une mission d’inspection sur le projet d’exploitation aurifère de camp caïman (CBJ Cambior) sur la montagne de Kaw, le Président Nicolas Sarkozy avait mis son véto à cette Méga Mine au cœur de la Réserve naturelle Nationale des marais de Kaw-Roura, qui héberge une espèce charismatique du plateau des Guyanes : le Coq de Roche, aujourd’hui l’emblème du Groupe d’Action Locale de l’Est Guyanais. La question ne se pose donc plus de la recevabilité des exploitations minières en Guyane dès lors qu’elles mettent en péril la biodiversité et l’environnement des êtres humains et non-humains, en particulier lorsque l’Etat français a décrété le 8 août 2016 la LOI n° 2016-1087 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages : « I. – Les espaces, ressources et milieux naturels terrestres et marins, les sites, les paysages diurnes et nocturnes, la qualité de l’air, les êtres vivants et la biodiversité font partie du patrimoine commun de la nation… ». C’est bien, mais la France peut mieux faire si elle veut être irréprochable en matière de protection et de conservation de la biodiversité tropicale.
Depuis 2001, les gestionnaires de la nature rêvent d’une coordination trans-frontalière pour la conservation des aires protégées sur le plateau des Guyanes. Hormis une meilleure connaissance de la biodiversité et du fonctionnement de ces écosystèmes forestiers tropicaux, on ne peut réellement pas dire que les collaborations internationales au sein de l’Initiative du Bouclier Guyanais aient été très fructueuses en matière de lutte contre l’orpaillage et la conservation de ces habitats. Les fleuves frontaliers, l’Oyapock et le Maroni, entre la Guyane, le Brésil et le Suriname, isolent toujours un peu plus les forêts les unes des autres, malgré une biodiversité et une diversité ethnique communes, mais des spécificités culturelles et politiques différentes. Patrick Chesnay, responsable de Conservation International au Guyana concluait que « La nature de ces activités d’exploitation minière va de pair avec la destruction de la forêt, de la biodiversité et la pollution des eaux. Nous devons réfléchir à des mécanismes de responsabilité sociale pour ces entreprises ». Nous avons encore du chemin à parcourir en France pour atteindre ces objectifs.
Le 24 décembre 2012, dans une lettre à l’attention du Préfet de Guyane, le botaniste Scott A. Mori (1941-2020) s’inquiétait de l’autorisation d’exploitation accordée à la Société Rexma, à Saül, au centre de la Guyane, une forêt qu’il avait inventoriée pendant 40 ans et devenue une référence internationale. L’extraction de l’or ne se justifiait pas, détruisait les environnements, violait les droits des habitants humains et non-humains de la région, à une eau propre, indispensable pour vivre en bonne santé. Il ne parlait pas encore d’écocide ou de « One Health », mais ces idées étaient là, en gestation. Le projet fut rejeté par le Préfet après qu’un rapport CODERST[1] ait mis en évidence « des insuffisances constatées dans l’évaluation des impacts sur l’environnement ». La forêt du château d’eau du centre de la Guyane était sauve, mais pour combien de temps encore ?
Un nouveau projet aurifère industriel pharaonique pour la Guyane a émergé en 2015. La Compagnie Montagne d’Or (CMO) propose d’exploiter une mine industrielle à ciel ouvert au cœur des deux massifs de la Réserve biologique intégrale de Lucifer Dékou Dékou, créé le 27 juillet 2012. Après l’élection d’Emmanuel Macron à la Présidence de la République, puis la nomination du Ministre de la transition écologique et solidaire Nicolas Hulot, le discours officiel évolua, soufflant successivement le chaud et le froid sur les braises refroidies des discours enflammés du jeune ministre de l’économie de 2015 en faveur des MégaMines en Guyane. Le Président annoncera finalement en mai 2019 « l’état de l’art du projet ne le rend pas compatible avec une ambition écologique et en matière de biodiversité« .
Adoptons la forêt amazonienne du plateau des Guyanes, une fois pour toutes, protégeons-la et occupons-nous bien de ses habitants, humains et non-humains, en les préservant de la destruction de leurs milieux de vie, de leur maison. Restaurons la forêt qui a été détruite par plus d’un siècle d’exploitation minière, et arrêtons de nous bercer d’illusions sur les bienfaits économiques et sociaux des MégaMines. La Guyane ne s’enrichira pas avec un regain de ces activités industrielles, même si les cours de l’or atteignent des sommets, fussent-elles irréprochables sur le plan environnemental et social.
Nous dépendons tous de cette forêt-éponge « climatiseur naturel » qui absorbe et rejette l’eau via les multi-couches foliaires de sa canopée, stockant le CO2 dans ses entrailles, le bois. Ce sont ces tissus ligneux qui ont brûlé avec la « canopée » de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Des hommes ont décidé de restaurer et reconstruire l’édifice millénaire. Pourquoi ne pas le faire avec les forêts tropicales? Il y a des exemples de restaurations réussies de la forêt sèche de l’Aire de Conservation de Guanacaste et de la forêt humide de la Péninsule d’Osa au Costa Rica. Même la Mata Atlantica dans la Réserve Pontal do Paranapanema de l’Etat de Sao Paulo a été restaurée. Plutôt que d’exploiter l’or qui dort dans le sous-sol au sein de la Réserve Lucifer Dékou Dékou, et de l’enterrer dans les coffres fort d’autres sous-sols à quelques milliers de kilomètres de là, pourquoi ne pas restaurer la forêt dégradée par un siècle d’orpaillage au sein de l’actuelle réserve ? Les générations futures seront garantes de la survie des forêts Guyano-Amazonienne. C’est possible et envisageable « Quoi qu’il en coûte » pour l’économie, car c’est la survie de l’humanité qui est aujourd’hui en jeu.
Pierre-Michel Forget est Professeur d’écologie tropicale du Muséum national d’Histoire Naturelle, Membre du Comité scientifique du GIP ECOFOR (2020) et Président de la Society for Tropical Ecology. Ancien Président de l’ATBC Association for Tropical Biology and Conservation (2007-2009), et ancien Membre du comité Scientifique de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme. Ancien chargé de mission CNRS Institut Ecologie et Environnement (2012-2015).
[1] Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques.
A l’occasion de la Journée Internationale des Forêts 2021, le GIP Ecofor a interviewé quelques spécialistes issus de son Conseil Scientifique pour vous parler de la restauration des forêts.
Dans cette deuxième vidéo, Brigitte Musch, responsable du Conservatoire génétique des arbres forestiers de l’ONF, nous parle en particulier des liens entre restauration et ressources génétiques forestières.
A l’occasion de la Journée Internationale des Forêts 2021, le GIP Ecofor a interviewé quelques spécialistes issus de son Conseil Scientifique pour vous parler de la restauration des forêts.
Ici, Xavier Morin, chercheur en écologie forestière au CNRS, nous parle particulièrement des liens entre restauration et changement climatique.
Pour plus d’informations :
Enfin, Xavier Morin a aussi eu l’occasion d’aborder ce sujet (au moins en partie) lors de sa soutenance d’Habilitation à Diriger des Recherches, visible en ligne ici : https://www.youtube.com/watch?v=V-hEUuWSLNs&ab_channel=AudiovisuelSupagro
L’objet de ce projet est de proposer différentes options pour un système de suivi continu de la biodiversité en forêt à l’échelle de la France métropolitaine. Ce système de suivi sera composé de différents assemblages d’éléments déjà existants ou à créer, appelés ici « maquettes », conçus en lien avec différents objectifs de suivi. Un tel « ensemble » a vocation à s’insérer dans le réseau national de surveillance de la biodiversité terrestre prévu par le plan biodiversité (2018).
Les indicateurs actuels de biodiversité forestière sont surtout des indicateurs indirects, ciblés sur les habitats d’espèces et mobilisant principalement des données dendrométriques ; il importe (i) d’acquérir des données sur la diversité des espèces forestières et (ii) de mieux évaluer le lien entre politiques publiques en forêt, pratiques de gestion et biodiversité.
Un des choix importants concerne les données mobilisées – existantes ou à ajouter – et la manière de les analyser. Il s’agit de réfléchir aux groupes taxinomiques dont la biodiversité est suivie, aux variables écologiques et de gestion, aux plans d’échantillonnage et aux méthodes d’analyse. On réfléchira en particulier à une procédure d’adjonction de données de biodiversité hétérogènes (typiquement le cas des données dites « opportunistes » ou encore de nombreuses données issues des sciences participatives) à des données de biodiversité « protocolées » (souvent recueillies dans le cadre de suivis professionnels).
La simple addition d’éléments de dispositifs de collecte de données de biodiversité, conçus indépendamment les uns des autres, a peu de chances de constituer un système de suivi cohérent : il faut parvenir à développer une stratégie d’ensemble du point de vue (i) de la définition des objectifs des suivis, (ii) du fonctionnement du système de dispositifs et (iii) de la synthèse des informations qui en sont issues. La réflexion s’appuiera sur l’analyse des systèmes de suivi composite, notamment dans d’autres domaines environnementaux et dans d’autres pays, et visera la formulation de recommandations de gouvernance.
L’objectif de PASSIFOR-2 est de proposer différentes maquettes de suivi de la biodiversité en forêt métropolitaine, conçues pour différents objectifs. Ces maquettes sont une première étape avant de choisir les types de suivi à mettre en place en fonction des objectifs choisis et de mener des études de faisabilité (PASSIFOR-3). Le projet comporte cinq tâches distinctes mais étroitement reliées (cf. Figure 1) :
– la tâche A concerne l’animation et la coordination du projet, intègre les résultats des autres tâches pour concevoir et évaluer les maquettes de suivi et identifie les besoins de recherche supplémentaire ;
– la tâche B a pour objectif de réfléchir à la gouvernance des observatoires existants et du système de suivi composite élaboré dans le cadre du projet, et notamment à la façon dont les dispositifs et leurs objectifs sont élaborés et s’articulent les uns avec les autres ;
– les tâches C, D et E, plus techniques, sont relatives respectivement aux critères de choix des groupes taxinomiques (C) et des variables écologiques (D) à suivre ainsi qu’à l’analyse des données (E).
Financé par le MTES, PASSIFOR-2 se déroule sur 3 ans (fin 2019 à mi-2022). Le collectif du projet comprend des chercheurs et ingénieurs d’INRAE et du MNHN ainsi que des groupes de travail de spécialistes sollicités plus ponctuellement.
Ce premier webinaire est centré sur la définition et l’analyse des objectifs de suivi de la biodiversité forestière qui serviront de base au travail d’assemblage des dispositifs.
Pour le programme, les présentations et le compte-rendu de cette manifestation, rendez-vous ici !
Ouvert à l’ensemble des parties prenantes, le Webinaire a rassemblé une soixantaine de personnes pour discuter notamment de la méthode d’assemblage des dispositifs au sein de « maquettes de suivi » de la biodiversité en forêt.
Les présentations de la matinée ont été centrées sur le cadrage du projet et la méthode pour l’élaboration des maquettes. L’après-midi a été consacrée à des ateliers en groupe (au choix) qui ont été suivis d’un temps de restitution et de discussion avec l’ensemble des participants.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la page dédiée au Webinaire #2 « Vers l’élaboration de maquettes de suivi de la biodiversité forestière ».
Pour en savoir plus sur le webinaire de restitution du projet PASSIFOR-2 et retrouver les supports de présentation, vous pouvez consulter la page dédiée au webinaire.
Nicolas Picard, directeur du GIP Ecofor, a récemment élaboré avec Jean-Michel Leban, Jean-Marc Guehl, Erwin Dreyer, Olivier Bouriaud, Jean-Daniel Bontemps, Guy Landmann, Antoine Colin, Jean-Luc Peyron et Pascal Marty un opinion paper dans Annals of Forest Science répondant à l’étude du centre commun de recherche de l’Union européenne publiée dans Nature en juillet 2020.
Pour accéder à l’article, c’est ici : https://doi.org/10.1007/s13595-021-01030-x !
Dr. Bach Kim Nguyen et Charles Vallet sont respectivement CEO et responsable France de l’entreprise BeeOdiversity, dont l’objectif est de créer de la valeur en régénérant la biodiversité et en diminuant les pollutions d’origine industrielle et agricole. BeeOdiversity accompagne ses clients publics et privés, en leur proposant des conseils en stratégie ainsi que des solutions innovantes fondées sur la nature et la technologie. Les principaux secteurs d’activités ayant déjà fait appel aux services de BeeOdiversity pour des besoins spécifiques sont : – Les collectivités (communes à régions) : diagnostiquer à grande échelle, cibler les actions, définir/optimiser une stratégie environnement-biodiversité; – L’agroalimentaire : mesurer l’impact des pratiques culturales sur l’environnement et la productivité – & l’industrie : contrôler et diminuer les émissions de polluants, améliorer le lien avec les parties prenantes; – L’eau : protéger les ressources naturelles, renforcer le suivi environnemental – & l’énergie : intégrer la biodiversité dans les aménagements et/ou en mesures compensatoires (conception à suivi); – L’immobilier : intégrer la biodiversité dans les constructions et aménagements (conception à suivi), labels (BREEAM…) – & la santé : offrir des espaces de bien-être aux résidents/familles/soignants, développer la biodiversité sur site. Appliqué à la Filière Forêt-Bois, le BeeOmonitoring (outil de biosurveillance apicole grâce au pollen) pourrait contribuer : – à créer de la valeur au sein des entreprises, – à renforcer l’attractivité des territoires, – au développement de projets collaboratifs. -> via le suivi de la biodiversité (floristique, pollinisateurs…) des espaces forestiers, avec des indicateurs -quantitatifs valorisant les actions mises en œuvre ou à développer (avant/pendant/après); -> via la mesure à grande échelle (700 hectares prospectés par ruche) de l’impact environnemental des industries de transformations et valorisation du bois: qualité de l’air, matériaux biosourcés responsables; -> via le développement de partenariats de territoire : aménagement et gestion durables des espaces et du foncier, multifonctionnalité et résilience. |
BeeOdiversity travaille dans 9 pays de l’Union européenne et aux États-Unis. La société a reçu plusieurs récompenses pour ses innovations collaboratives – en 2020 : la fondation Solar Impulse, et l’Institut de la Banque européenne d’investissement (BEI).
Ce webinaire d’une heure s’articulera autour d’une présentation de 30 minutes puis d’échanges avec les participants.
Les entreprises intéressées par la démarche seront invitées à recontacter les organisateurs ensuite pour initier les contours possibles d’une collaboration sur ce sujet.
Pour l’inscription au séminaire, c’est ici. Participation gratuite sur inscription . Séminaire ouvert à tous, venez nombreux ! Retrouvez toutes les actualités de Xylofutur sur leur site. Contacts BeeOdiversity – Charles VALLET, BeeOdevelopper France 06 17 45 89 07 – charles.vallet@beeodiversity.com Xylofutur – Cécile NIVET, Cheffe de projet Forêt 06 22 92 66 48 – cecile.nivet@xylofutur.fr |
Inscriptions ouvertes sur la rubrique de la séance sur le site de l’Académie ici.
Attention ! Le nombre de participants est limité à 100.
Fiche de présentation
AAF-SP-27-01L’équipe du GIP Ecofor vous souhaite une très belle année 2021 !
Cette année encore, nous serons là pour appuyer les actions de nos 12 membres, pour parler avec vous, chercheurs, gestionnaires, passionnés et curieux, des écosystèmes forestiers.
Vous pouvez vous inscrire à nos newsletters Les Echos d’Ecofor (trimestrielle) et celle de Sciences Humaines et Sociales (SHS, bimensuelle) à : inscription@gip-ecofor.org
Notre twitter est ici : https://twitter.com/GIP_Ecofor
Notre LinkedIn est ici : https://www.linkedin.com/company/gip-ecofor
(Illustration à l’aquarelle par Lucie Prigent)
Authors : Adrián Cardil, Sergio de-Miguel, Carlos A. Silva, Peter B. Reich, David Calkin, Pedro H. S. Brancalion, Alexander C Vibrans, Javier G. P. Gamarra, M Zhou, Bryan C. Pijanowski, Cang Hui, Thomas W Crowther, Bruno Hérault, Daniel Piotto, Christian Salas-Eljatib, Eben North Broadbent, Angelica M. Almeyda Zambrano, Nicolas Picard, Luiz E. O. C. Aragão, Jean-Francois Bastin, Devin Routh, Johan van den Hoogen, Pablo L. Peri, Jingjing Liang
Published in : Environmental Research Letters, 15 121003
Date of publication : 11 December 2020
Read the publication « Recent deforestation drove the spike in Amazonian fires » : DOI:10.1088/1748-9326/abcac7
Deux postes de postdocs s’ouvrent à INRAE Grenoble, une commençant début février, la deuxième début avril. Nous vous invitons à découvrir les deux offres dans les PDF ci-dessous.
POSTDOC_OFFER_FUNPOTENTIALL’appel à candidatures pour le programme de master Erasmus Mundus MEDfOR : « Gestion des forêts et des ressources naturelles en Méditerranée » (Mediterranean Forestry and Natural Resources Management) est ouvert jusqu’au 31 janvier 2021.
Le programme MEDfOR est ouvert aux candidats du monde entier, titulaires d’une licence en sciences biologiques, en sciences de l’environnement et de la terre, en mathématiques, en économie, en ingénierie, en chimie, en biochimie ou dans un domaine similaire. Des bourses Erasmus Mundus seront disponibles pour les candidats les mieux classés.
Des bourses spécifiques sont disponibles pour :
– Balkans occidentaux (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Monténégro);
– Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, Géorgie, Moldavie, Ukraine;
– Algérie, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Palestine, Syrie*, Tunisie;
– Amérique latine – Brésil et Mexique
– Amérique latine – autres pays (Argentine, Colombie, Costa Rica, Cuba, Équateur, El Salvador, Panama, Pérou, Venezuela)
– Amérique latine – pays de l’IMT (Bolivie, El Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Paraguay) ;
Pour plus d’informations, visitez : www.medfor.eu
Contacts : medfor@isa.ulisboa.pt
Le projet « PASSIFOR », coordonné par le GIP Ecofor et INRAE, vise à formuler des Propositions d’Amélioration du Système de suivi de la biodiversité FORestière pour la France métropolitaine. Il doit fournir des éléments de méthode et d’analyse pour mettre en place un suivi continu de la biodiversité intégrant différentes sources de données, au service de la gestion forestière et des politiques publiques. Il contribue ainsi, pour la composante forestière, au Programme national de surveillance de la biodiversité terrestre, issu du Plan biodiversité et piloté par l’Office Français de la Biodiversité (l’UMS PatriNat), dont le déploiement est envisagé à partir de 2023.
Soutenu par le Ministère de la transition écologique, le projet « PASSIFOR-2 » (2019-2022) explore différentes possibilités de structurer, à partir des dispositifs existants, un outil national de suivi de la biodiversité en forêt. La réflexion est ouverte aux parties prenantes, via l’organisation d’un cycle de séminaires.
Ce premier webinaire, qui a eu lieu le 1er décembre 2020, a été centré sur la définition et l’analyse des objectifs de suivi de la biodiversité forestière qui serviront de base au travail d’assemblage des dispositifs.
Présentation de Julie Dorioz (GIP Ecofor), Guy Landmann (GIP Ecofor)
1_2020_12_01_PASSIFOR2_Tache_A_GIPPrésentation de Guillaume Body (OFB), Camille Gazay (OFB), et Antoine Lévêque (OFB)
Présentations de Frédéric Gosselin (INRAE)
3_2020_12_01_PASSIFOR2_Objectifs_suivis_INRAEJulie Dorioz, GIP Ecofor : julie.dorioz@gip-ecofor.org
L’unité Forêts et Sociétés du Cirad et la maison d’édition MUSEO publient un livre grand public intitulé « Vivre avec les forêts tropicales » (parution mars 2021, prix de vente public de 34,50 € ttc).
Cet ouvrage propose un angle inédit sur l’indispensable cohabitation entre les humains et les forêts tropicales.
Votre institution peut devenir partenaire du projet en précommandant des exemplaires et bénéficier de remise et personnalisation en fonction de la quantité commandée (logo en 4e de couverture, couverture spéciale, etc.). Cela permettra de le proposer à un prix de vente compétitif pour le rendre accessible au plus grand nombre.
En contribuant à la publication de cet ouvrage, vous vous associez à la lutte pour la préservation des forêts tropicales !
Ci-dessous, un document présentant « Vivre avec les forêts tropicales » et les différents types d’appuis proposés. Deux formes de soutien sont valables jusqu’au 31/12/2020 :
1. un soutien institutionnel à travers l’achat groupé de livres à prix réduit par votre institution;
2. un soutien en achetant sur le site de Museo un ou plusieurs exemplaires à 30€ port compris au lieu de 34,50 €. pour commander aller sur le lien : https://www.museo-editions.com/product-page/vivre-avec-les-for%C3%AAts-tropicales
A l’occasion de la journée mondiale du climat, l’Office National des Forêts organise un webinaire sur « le rôle de la filière forêt bois dans l’atténuation du changement climatique », mardi 8 décembre prochain à 17h !
Le séminaire en ligne sera présenté par Cyril Brûlez, expert carbone à l’ONF.
Pour plus d’informations et pour s’inscrire, c’est ici !
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le webinaire de restitution du projet Trame verte forestière 2017-2020, financé par le FEDER Région AURA, aura lieu ce mercredi 2 décembre 2020.
Le séminaire est ouvert à tous, et les modalités d’inscription sont indiquées dans le programme ci-dessous.
The Conference will provide an opportunity for scholars interested in Environmental and Resources Economics to discuss their research and to exchange ideas. Researchers are invited to submit both empirical and theoretical papers from all fields in Environmental and Resources Economics.
For more information : https://sites.google.com/view/eenr2020/home
Programme_2020_final_WithZoomLinks-1Picard N., 2020. Cartographie de la dynamique forestière tropicale : Quelles implications pour la gestion des forêts guyanaises ? Synthèse BGF n° 5. GIP Ecofor, Paris.
picard20bLe séminaire permettra de présenter les résultats de la première année des 17 projets sélectionnés pour un financement dans le cadre du premier appel conjoint du programme de recherche ForestValue. Ce sera une occasion d’échanger des informations et des idées entre personnes ayant pour intérêt commun l’innovation dans la bioéconomie forestière européenne.
Les principaux domaines de travail des projets seront discutés : gestion forestière avancée, stratégies de gestion et valorisation des forêts, techniques de récolte innovantes et bois comme matériau de construction. Par conséquent, cet événement est particulièrement pertinent pour les décideurs politiques de l’UE, les universitaires, les entreprises travaillant dans le secteur forestier et divers experts d’institutions privées et publiques.
Ce séminaire public est ouvert à des participants de toute l’Europe, c’est pour cela qu’au lieu d’être en présentiel à Berlin, comme prévu initialement, le séminaire se fait webinaire en réponse aux défis posés par le contexte actuel.
Deux sessions matinales (de 10h à 13h30 CET) prendront place le 17 et le 18 novembre 2020.
Picard N., 2020. Empreinte forêt : quel indice pour la mise en oeuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée ? [Rapport Technique], GIP Ecofor.
footprint20A l’occasion de l’organisation du Congrès Mondial de la Nature par l’IUCN, du 7 au 15 janvier 2021 à Marseille, AllEnvi vous convie avec ses membres à un colloque du 5 au 7 janvier 2021, à Marseille.
L’objectif est de mobiliser l’ensemble des communautés scientifiques travaillant sur les grands enjeux environnementaux pour réfléchir sur le thème de la « conservation de la biodiversité ».
Il y aura 4 sessions :
De plus, le 6 janvier aura lieu une conférence sur la « Conservation de la Biodiversité et Santé » par Serge Morand, écologue et biologiste de l’évolution au CNRS et au Cirad.
Enfin, le colloque s’achèvera le 7 janvier après-midi sur une session de clôture interactive, sur les enjeux de gouvernance et sur la place de la recherche pour la conservation de la biodiversité dans le monde post-covid.
Pour plus d’informations, la coordinatrice de cet événement désignée par AllEnvi est Martine Hossaert, du CNRS.
Le 29 juillet prochain, retrouvez un webinaire de la FAO sur les espèces invasives des forêts de 10h à 11h30 (CEST).
Pour s’enregistrer pour la session Zoom, c’est ici.
Ouvert à tous gratuitement, le webinaire fournira aussi une traduction simultanée des discussions de l’anglais au français.
Co-organisée avec l’Office français de la biodiversité (OFB), la journée plénière du 3 novembre 2020 sera l’occasion d’interroger les aires protégées, marines et terrestres, dans un contexte de déclin de la biodiversité.
En réunissant chercheurs, décideurs, gestionnaires et acteurs de la société civile, l’ambition est d’apporter des éclairages précieux en amont des discussions internationales qui auront lieu lors du Congrès mondial de la nature d’une part, et de la COP 15 d’autre part.
Landmann G., 2020. Recommandations pour une récolte durable de biomasse forestière pour l’énergie. Forêt Entreprise, n°252 (mai-juin), pp. 34-39.
Prix du n°252 de Forêt Entreprise : 8 €.
Lancée en 2007 en France en présence de la ministre de l’environnement, la Fête de la Nature se déroule chaque année durant cinq jours au mois de mai, à une date la plus proche du 22 mai journée internationale de la biodiversité. Cinq jours de manifestations gratuites pour permettre à tous les publics de vivre une expérience de la nature à son contact. Compte tenu du confinement national, cette 14ème édition est reportée du 7 au 11 octobre 2020, durant l’automne, sur tout le territoire français (métropole et outre-mer) avec pour thématique « Prenons-en de la graine ».
Pour en savoir plus : site de l’association Fête de la Nature
Peyron J.L. et Landmann G., 2020. Forêts : adapter la gestion aux changements du climat. (propos recueillis par J. Dedenon). Entrepreneurs des Territoires Magazine – n°128 (avril-mai), pp. 24-25.
Xylofutur, pôle de compétitivité innovant au profit de la filière forêt-bois-papier, organise la 21ème journée XyloDating.
Pour plus d’information : Programme et Inscription.
Thème : Dédié aux professionnels de la forêt et aux acteurs de la recherche, ce XyloDating, donnera un aperçu des projets d’innovation autour de cette thématique, qu’ils soient centrés sur le carbone forestier ou qu’ils intègrent plus largement l’ensemble des émissions (carbone renouvelable et fossile) liées aux activités des professionnels de l’amont forestier.
Date : jeudi 19 mars 2020.
Lieu : Cestas, INRAE Pierroton, salle des Chênaies.
Horaire : 9h-17h.
Parce qu’elle repose sur la production d’une ressource renouvelable qui permet de piéger du carbone atmosphérique, la filière forêt-bois-papier a pensé qu’elle était naturellement en position de force par rapport à d’autres filières axées sur l’exploitation de ressources fossiles. Mais les outils qui existent (bilan carbone, ACV, démarche RSE…) pour intégrer le carbone dans l’activité des entreprises ne permettent pas toujours la mise en avant de la plus-value carbone du bois par rapport à d’autres matériaux. À l’amont forestier, la sylviculture, les opérations de gestion et d’exploitation mises en place pour limiter les émissions varient largement selon l’échelle (spatiale, temporelle) et le périmètre (amont-aval) auxquels on raisonne. Dans ce contexte, si la prise en compte du carbone est perçue comme une opportunité par les acteurs de la forêt – via le Label Bas Carbone par exemple –, des doutes émergent quant à son potentiel déstabilisateur pour l’équilibre global de la filière.
Pour suivre en direct : https://www.youtube.com/user/EuropeanForest/live
Pour participer aux discussions en direct via Twitter : #4estEcoServices
Thème
The conference objective is to compile and synthesise the scientific evidence related to the current state of integrated forest management approaches.
Date : du 26 au 28 février 2020.
Lieu : Bonn (Allemagne).
Horaires : 12h30-19h le 26 février, 9h-21h le 27 février et 8h30-13h15 le 28 février.
Landmann G. (coord.), 2020. Amélioration de la biodiversité des forêts métropolitaines : pourquoi, com- ment ? Compte-rendu du séminaire PBF du 3 décembre 2019. GIP Ecofor, 39 pages.
Pour en savoir plus : https://inventaire-forestier.ign.fr/spip.php?article996
Thème :
Multisource forest inventories : perspectives on sampling design, small area estimation and data sources.
Date : mercredi 11 mars, 2020
Lieu : Amphithéâtre Lucien Cuénot, Muséum-Aquarium de Nancy, 11 Rue Godron 54000 Nancy (plan d’accès)
Horaire : 13:00 – 17:30
Ce colloque est organisé conjointement par le laboratoire d’inventaire forestier (LIF) de l’IGN et le département recherche, développement et innovation (RDI) de l’ONF en partenariat avec l’Université de Lorraine, le Projet Impact DeepSurf, Labex Arbre et l’ADEME.
(Les présentations seront faites en anglais)
Pour vous inscrire au colloque, remplissez le formulaire d’inscription
Les forêts françaises connaissent depuis deux siècles une dynamique d’expansion qui génère des ressources nouvelles mal connues des acteurs locaux et dans des territoires parfois peu forestiers auparavant. Parallèlement, les changements climatiques affectent la dynamique et la vigueur des peuplements dans des directions et proportions qui peuvent fortement varier dans l’espace et dans le temps, dont le suivi requiert des informations mieux résolues spatialement que ne le permettent les outils d’inventaire nationaux. Les méthodes d’inventaire forestier multisource permettent d’améliorer la précision des estimations des inventaires forestiers, en combinant les inventaires terrain avec des données de télédétection et des cartes thématiques. Ces approches bénéficient aujourd’hui de la multiplication et de la diversification des sources de données et du développement des méthodes de traitement, d’analyse et d’estimation. |
L’objectif de ce colloque est de faire un tour d’horizon des avancées récentes en matière d’échantillonnage spatial et d’utilisation d’informations auxiliaires dans les méthodes d’inventaire. Une première partie sera consacrée à l’échantillonnage spatial et à l’estimation dans des petits domaines, avec des exemples d’application en Norvège et en France. Une seconde partie présentera les développements récents en matière de données de télédétection et de traitement de données massives.
A l’occasion de son départ en retraite, Jean Luc Peyron, Directeur du GIP Ecofor donne une conférence sur le thème « A quel âge récolter un arbre ? » le 18 décembre 2019.
Le pacte vert pour le climat : La Commission européenne a publié son pacte vert (Green Deal) pour le climat avec pour ambition de faire de l’Europe le premier continent neutre climatiquement d’ici 2050.
Etat et avenir des politiques environnementales de l’UE : L’Union européenne a publié le rapport « EU environment and climate change policies : State of play, current and future challenges – Study » où la forêt joue un rôle
Impact du changement climatique sur les peuples dépendants des forêts : La FAO a publié en anglais un rapport sur “Climate change vulnerability assessment of forests and forest-dependent people : A framework methodology »
La forêt luxembourgeoise très endommagée : L’inventaire phytosanitaire annuel des forêts révèle pour 2018 que la moitié des forêts du Luxembourg se trouvent fortement endommagées. Le gouvernement a mis en place le «Klima-Bonus» pour la forêt pour soutenir les gestionnaires forestiers dans la mise œuvre d’une gestion durable des forêts tenant compte du changement climatique.
Prélèvement de bois en forêt : Selon l’Observatoire National de la Biodiversité (ONB) les prélèvements de bois en forêt au regard de l’accroissement des arbres auraient été de 56%, sur la période 2008-2016, en légère augmentation par rapport à la période 2005-2013. Le détail de l’indicateur est développé sur le site Internet, de même que d’autres indicateurs comme la conservation du patrimoine génétique des arbres en forêts.
Création d’un 11e parc national : Situé entre la Côte-d’Or et la Haute-Marne ce nouveau parc national est consacré aux forêts et a vu le jour par le décret n° 2019-1132 du 6 novembre 2019
Plantations de forêts en Europe : L’Institut européen de la forêt (EFI) a publié, en anglais, un rapport sur les défis et opportunités pour des plantations de forêts en Europe.
La scierie de feuillus du futur : Le rapport d’études « La scierie de feuillus du futur. Quels choix stratégiques pour demain ? », mené par Forestry Club de France et des trois cabinets Conseil&Stratégie durables, Cyme Innovations et Five Conseil, se propose de répondre à la question du type d’industrie qu’il convient de développer à moyen terme pour répondre aux besoins des marchés.
Connections entre l’eau et la forêt : La FAO a produit le guide “Advancing the forest and water nexus – a capacity development faciliation guide” afin d’aider les techniciens, les communautés locales et les politiques publiques à mieux comprendre les connections entre l’eau et les forêts.
Présentations du colloque sapin pectiné : Les présentations la journée du 24 octobre 2019 organisée par FIBOIS Auvergne-Rhône-Alpes sont disponibles
Résultats de projets européens sur la biodiversité : La Commission européenne a publié le pack de résultats CORDIS sur la biodiversité dans son rapport « Biodiversité et services écosystémiques : protéger les services écologiques de la planète ». Il constitue en un regroupement des résultats de la recherche et de l’innovation financée par l’Union européenne.
Fonds pour la biodiversité : La France signe la création d’un fonds fiduciaire dédié à la biodiversité avec la Banque Interaméricaine de Développement (BID). Il soutiendra des projets pour le « soutien des forêts tropicales du continent, en particulier dans le bassin amazonien ».
Un nouvel accord ONF –FNE pour les forêts : L’ONF renforce son partenariat avec France Nature Environnement (FNE) au travers de deux nouvelles conventions pour mieux intégrer la biodiversité dans la gestion forestière et aider les forêts face au changement climatique.
Note de conjoncture de l’ONF : La lettre de conjoncture de décembre 2019 fait état de la situation du marché du bois en France à l’automne 2019
Un nouveau radar pour surveiller la déforestation : Des producteurs et acheteurs d’huile de palme s’unissent pour investir dans un nouveau système de surveillance de la forêt, le Radar Alerts for Detecting Deforestation (RADD), qui sera dirigé par le World Resources Institute (WRI) et accessible d’ici 2021 sur Global Foret Watch. Il utilisera les données de l’agence spatiale européenne afin d’avoir « une meilleure résolution, de couvrir une plus grande zone et de pénétrer dans la couverture nuageuse ».
Débardage par câble aérien favorable à la protection des sols : La FNEDT et l’ONF ont publié le rapport « Le débardage par câble aérien : une solution pour la gestion durable des forêts » pour une technique en développement qui permet d’accroître la mobilisation des bois en France, y compris en Outre-mer.
2020 sera l’année de la santé des végétaux : La FAO a lancé la prochaine année internationale qui portera, en 2020, sur la santé des végétaux. « L’objectif est de sensibiliser à l’importance de la santé des végétaux dans la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ; mettre en avant des effets de la santé des végétaux sur la sécurité alimentaire et sur les fonctions écosystémiques ; et de partager des meilleures pratiques pour préserver la santé des végétaux, tout en protégeant l’environnement ».
Les élus s’engagent pour les forêts : La Fédération nationale des communes forestières (FNCOFOR) et l’ONF ont publié « Adaptation au changement climatique : les élus s’engagent pour les forêts »
Intégrer des enjeux forestiers dans les Plans climat-air-énergie territoriaux : L’ADEME a réalisé, avec la Fédération nationale des Communes forestières, le rapport « Favoriser l’intégration des enjeux forestiers dans vos Plans Climat Air Energie Territoriaux (PCAET) ». Son objectif est de donner des éléments de réponses aux élus et aux services des collectivités en charge d’un PCAET.
Assises de la forêt et du bois en Bretagne : Les présentations des Assises de la forêt et du bois en Bretagne du 18 octobre 2019 sont disponibles en ligne.
Horizon Europe, vers un plan stratégique : La Commission européenne a publié, le 31 octobre 2019, le rapport “Orientations towards the first Strategic Plan for Horizon Europe : Revised following the co-design process”. Les annexes 5 et 6 intègrent la forêt dans la réflexion pour le plan Horizon Europe à venir.
Master Erasmus Mundus MeDfOR : Le programme de master Erasmus Mundus MEDfOR (foresterie méditerranéenne et gestion des ressources naturelles) est ouvert jusqu’au 31 décembre 2019 pour les étudiants non européens. Il sera étendu jusqu’en avril et juin 2020 pour les étudiants de l’UE.
AAP AURABOIS 2020 : L’ADEME a lancé l’appel à projets AURABOIS pour faciliter la création d’une chaufferie biomasse supérieure à 1200 MWh/an sans raccordement à un réseau de chaleur. Les dossiers sont à envoyer avant le 17/01/2020
CDI Référent technique forestier (H/F) – Reforest’Action
Stage – Responsable des projets forestiers (H/F) – Reforest’Action
Un⋅e chargé⋅e d’études Botaniste Zones Humides– Biotope – Nancy
Contrat de post doctorant : Projet Patribois, financé par la fondation des sciences du patrimoine – Contacter : emmanuel.maurin@culture.gouv.fr , 06 89 51 07 00
Post-doctorat : « Rôle des forêts dans l’atténuation du changement climatique : Comment la sylviculture peut moduler les flux et stocks de carbone des écosystèmes forestiers de plaine? » – Nogent sur Vernisson – Jusqu’au 15 décembre 2019
Offre Stage Master 2. Agronomie, Environnement : « Géolocalisation de déchets maraîchers et de bois dans la région nantaise pour une utilisation en bioraffinerie et évaluation de la durabilité » – 2020
Head of Resilience Programme – EFI Bonn – Jusqu’au 6 janvier 2020
Stage M2 « Distribution verticale de la consommation de méthane par les sols forestiers » – Laboratoire SILVA, INRA – Jusqu’au 31/01/2020
Senior professional to lead EFI’s Resilience Programme – EFI – Jusqu’au 06/01/2020.
Chargé(e)de mission CDI – SalvaTerra – Avant le 10/01/2020
Stage M2 « Evaluation de la qualité des bois à partir de l’analyse de sections de grumes » – Laboratoire SILVA, INRA – Jusqu’au 31/01/2020
Stage « Les branches comme source potentielle d’extractibles forestiers » –INRA , Université de Lorraine – Jusqu’au 01/02/2020
CDD Soutien scientifique pour la coordination EUFORGEN – EFI Barcelone – Jusqu’au 06/01/2020
08/01/2020, Deux séminaires Agroforesterie sur le thème du fonctionnement du sol de systèmes agroforestiers tempérés, organisé par l’INRA, Champenoux
25 /01/2020, Journée d’étude « Mobilisations et conflits forestiers hier et aujourd’hui », organisée par le GHFF, Paris
27-31/01/2020, Conférence scientifique « Genetics for sustainable forest management »,organisé par le projet H2020 GenTree, Avignon
29/01/2019, Séance publique de l’Académie d’Agriculture de France « Le secteur forêt-bois peut-il faire mieux pour le climat? », Paris, 18 rue de Bellechasse
23-28/02/2020, Forum mondial de la biodiversité, organisé par Future Earth et ses partenaures, Davos (Suisse)
26-28/02/2020, Conférence interdisciplinaire “Governing and managing forests for multiple ecosystem services across the globe”, organisée par INFORMAR (EFI Bonn), Polyfores et leurs partenaires à Bonn (Allemagne).
03-05/03/2020, Conférence « Managing forests in the 21st century », Postdam
05-07/03/2020, Colloque international pluridisciplinaire « La forêt. Représentations/imaginaires nordiques », organisé conjointement par l’Université de Tartu et l’Université du Québec à Montréal à l’Université de Tartu (Estonie)
09-13/03/2020, Symposium IUFRO sur le nématode du pin, organisé par l’IUFRO et l’INRA à Orléans. Inscriptions du 1er juillet 2019 au 31 janvier 2020.
11/03/2019, Colloque « Certification de la gestion durable des forêts », organisé par l’Académie d’Agriculture de France au Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation , Paris (Salle Gambetta)
23/03/2020, Journée internationale des forêts sur le thème « Forêts et biodiversité », Genève, Suisse
25-27/03/2020, Conférence “Mixed species forests: Risks, Resilience and Management”, organisé par l’IUFRO et l’université suédoise des sciences agronomiques, Suède.
Le 29 janvier 2020 à 14h30, l’Académie d’Agriculture de France organise pour sa séance hebdomadaire publique une rencontre sur la thématique « Les enjeux du carbone : la filière forêt-bois peut-elle faire mieux pour le climat ? ». Elle sera animée par Jean-Marc Guehl, Président du GIP Ecofor.
L’accès est libre et gratuit.
Pour en savoir plus : https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/seance/academie/les-enjeux-du-carbone-la-filiere-foret-bois-peut-elle-faire
2020-01-29-Fiche-Seance-S2-Carbone_-29-janvier-2020-vdéfinitiveL’ADEME lance le troisième appel à projets dans le cadre du programme GRAINE visant à « soutenir un développement durable de la bioéconomie en réponse aux enjeux de la transition écologique ».
Un webinaire de présentation de l’appel est prévu le 12 novembre à 14h (un lien d’inscription sera prochainement créé)
Référence bibliographique : Dorioz J., Peyron J.-L., Nivet C., 2019, Vers l’évaluation des services rendus par les forêts dans la Région Grand-Est. Rapport d’étude – contribution au projet Territoires d’innovation de Grande Ambition « Des Hommes et des Arbres » porté par la Métropole du Grand-Nancy, 68 p.
Le GIP Ecofor est heureux de pouvoir vous présenter ce nouveau numéro des Echos d’Ecofor.
Bonne lecture !
EchosEcofor-42_20juin2019_Le GIP Ecofor est heureux de pouvoir vous présenter ce nouveau numéro des Echos d’Ecofor.
Bonne lecture !
LesEchos41Faisant suite au projet Resobio (2012-2014), qui a évalué les connaissances sur la gestion de la récolte des rémanents et ses impacts possibles sur les écosystèmes forestiers, le projet Gerboise (2015-2018) a poursuivi plusieurs objectifs opérationnels : connaitre, sur la base d’une enquête nationale, les modalités actuelles de récolte de bois à des fins énergétiques, mettre au point un protocole et l’appliquer à une vingtaine de chantiers dans le but d’évaluer les exportations de biomasse et minéralomasse associées aux récoltes, formuler à l’intention des opérateurs de terrain, des recommandations visant à minimiser les effets potentiels sur l’écosystème forestier.
Sont disponibles ci-dessous trois documents:
Synthèse
synthese-gerboise-2018-publiee2019Observatoire des pratiques de récolte du bois énergie et évaluation d’outils de flux
observatoire-gerboise-2018-publiee2019Recommandations
Les recommandations sont accompagnées de préconisations techniques (délais à respecter, précautions à prendre, …) à mettre en œuvre.
gerboise-guide-recommandations-2018-publiee2019Pour en savoir plus : http://www.gip-ecofor.org/gerboise/index.php?sujet=1
France Culture a réalisé un grand reportage sur les forêts pour le mois de mars 2019, marqué par la journée internationale des forêts.
Jean-Luc Peyron,Directeur du GIP Ecofor est intervenu auprès de Philippe Berger, secrétaire national du SNUPFEN Solidaires, principal syndicat de l’ONF sur le plateau.
Pour écouter l’émission
Pour lire l’article associé:
https://www.franceculture.fr/emissions/grand-reportage/forets-une-ressource-a-sauvegarder
En réponse à un appel à proposition de recherche du ministère chargé de la recherche sur les Observatoires de Recherche en Environnement (ORE) lancé en 2002, Ecofor a présenté le projet d’un ORE sur le fonctionnement des écosystèmes forestiers (F-ORE-T) qui s’articulait au départ autour de huit « sites-ateliers » lourdement instrumentés gérés par l’INRA, le CNRS et le CIRAD et du réseau de suivi intensif RENECOFOR géré par l’ONF.
La mise en réseau de ces sites visait à renforcer une démarche scientifique commune dans les domaines des cycles du carbone, de l’eau et des éléments minéraux. Il s’agissait d’étudier aussi bien le fonctionnement, sur le moyen et le long terme, d’écosystèmes en évolution lente, que leur réaction à des évènements extrêmes naturels ou provoqués. Précisément, l’observatoire visait à comprendre le fonctionnement de ces écosystèmes en analysant, notamment, les stocks et flux de carbone, d’eau et d’éléments minéraux et d’évaluer leur réponse à des modifications, qu’elles soient lentes ou rapides, naturelles ou anthropiques (climat, sylviculture, changement d’usage des terres).
Le point central du projet était l’élaboration d’un système d’information s’appuyant sur une application Internet permettant d’accéder à la base de métadonnées et de données. Une telle démarche avait pour objectif d’améliorer la traçabilité de l’information, la valorisation commune des données et la visibilité pour une communauté scientifique élargie. Des compléments de mesure ont renforcé la cohérence du dispositif qui constituait en outre un support d’expérimentation et de recherches.
L’activité des trois premières années a été soutenue financièrement par Ecofor, le ministère chargé de la recherche et l’Institut des Sciences de l’Univers.
Un séminaire en 2005 a été en partie consacré à l’ORE F-ORE-T. Retrouvez les présentations et compte-rendu de ce séminaire en cliquant ici.
F-ORE-T a été labellisé en 2012 en tant que Système d’Observation et d’Expérimentation sur le long terme pour la Recherche en Environnement (SOERE) par l’Agence nationale de recherches pour l’environnement (Allenvi).
L’observatoire de recherche en environnement sur la forêt F-ORE-T était un dispositif d’étude du fonctionnement des écosystèmes forestiers qui s’articulait autour de 15 sites-ateliers lourdement instrumentés gérés par l’Inra, le CNRS et le Cirad (10 en France métropolitaine et 5 en zone intertropicale humide) et de deux réseaux de suivi intensif gérés notamment par l’ONF. Il constituait, à ce titre le réseau français de référence dans le domaine de l’analyse des cycles du carbone, de l’eau et des éléments minéraux en forêt.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les articles suivants :
Le SOERE F-ORE-T n’est plus actif depuis 2019, mais vous pouvez retrouver des informations sur les sites-ateliers existants aujourd’hui sur ce site : https://www.anaee-france.fr/service/experimentation-in-natura/ecosystemes-forestier
Suite au départ d’Anaïs Jallais, L’Eclaircie a été interrompue pendant plusieurs mois. Le GIP Ecofor est heureux de pouvoir à nouveau vous faire parvenir cette veille.
Alexandra Barnoux-Hosoda
Continuer la lecture de Eclaircie n°22 – 12 décembre 2018Ouverture :
Session 1 : Cadre d’analyse des services écosystémiques retirés des forêts
1.1. Le cadre conceptuel de l’évaluation française des écosystèmes et des services écosystémiques (EFESE), Yann Kervinio (Ministère de la transition écologique et solidaire).
1.2. Les écosystèmes forestiers, leurs états, leurs transitions comme base pour évaluer leurs biens ou services, Julie Dorioz (Ecofor).
1.3. La déclinaison européenne de l’évaluation des écosystèmes et services écosystémiques, Philip Roche (Irstea).
Session 2 : Elèments disponibles pour l’évaluation de grands services écosystémiques forestiers
2.1 Fourniture de biens et régulation du climat
2.2. Protection des eaux et des sols
2.3. Services culturels et patrimoine naturel remarquable
Session 3 : Vision intégrée et d’avenir
3.1 La vision de l’EFESE
Des bouquets de services aux enjeux socio-économiques, politiques et cognitifs, Julie Dorioz (Ecofor).
3.2. Table ronde sur les pratiques, stratégies et politiques vertueuses pour l’avenir , animée par Jean-Luc Peyron (Ecofor) avec la participation de :
Clôture : M. Sylvain Réallon : Sous-Directeur des filières forêt-bois, cheval et bioéconomie, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation.
09:30 – 10:10. Introduction |
• Mot d’accueil du MAA et de l’ADEME
• Introduction de la journée : Contexte et objectifs du colloque. C. Orazio, C. Collet, J-L. Peyron, C. Richter, N. Bilot, J. Fiquepron, E. Sevrin, V; Boulanger, T-E. Helou, H. Le Bouler |
10:10 – 11:50. Session 1 : Des plantations qui respectent l’environnementModérateur : C. Deleuze |
• Un échange entre R&D et praticiens pour éclairer la thématique. H. Jactel, M. Moulin
• Faut-il préparer le sol ? Ce que nous dit l’observation de la structure du sol. F. Vast, C. Collet, R. Koller, N. Pousse • Travaux de préparation mécanique du sol lors de la plantation et stocks de carbone du sol. F. Bureau, E. Quibel, D. Derrien, L. Cécillon • Réponse de la biodiversité à la lutte contre les espèces concurrentes dans les plantations. V. Boulanger, L. Vincenot |
13:00 – 14:55. Session 2 : Des plantations qui réussissentModérateur : J. Fiquepron |
• Un échange entre R&D et praticiens pour éclairer la thématique. C.Richter, C. Sédilot-Gasmi, P. Baron
Présentation à venir ! • Une attente des praticiens : les plans et leur mise en oeuvre. G Bauchery, F Naudet • Quelle est la place de la mécanisation dans les itinéraires de plantation. A. Berthelot, L. Cotten, E. Ulrich, C. Richter, C. Collet, P. Pastuszka • Définir une densité de plantation : comment et pour quels objectifs. C. Meredieu, A. Bailly, J-C. Bastien, A. Berthelot, P. Cailly, F. Danjon, J. Fiquepron, S. Girard, N. Marron, D. Merzeau, C. Orazio, P. Pastuszka, A. Raffin, C. Richter, P. Riou-Nivert • Évolution des performances économiques des itinéraires de plantation, sous l’angle des coûts . J. Pitaud, H. Rakotoarison, E. Ulrich, M. Moulin, L. Cotten, C. Sédilot-Gasmi, J. Piat, N. Dumas, V. Boulanger |
15:25 – 17:30. Session 3 : Des plantations qui répondent à la demande sociétaleModérateur : N. Bilot |
• Un échange entre R&D et praticiens pour éclairer la thématique. J-L. Peyron, H. Le Bouler
• Quelle adoption de l’innovation dans les pratiques de plantation : freins, leviers, canaux de diffusion ? M. Blondet, A. Bouvet, F. de Morogues, C. Richter, C. Collet • Quelles attentes des acteurs vis-à-vis de la plantation ? C. Collet, C. Richter, C. Deleuze, E. Sevrin, J. Thomas, M. Blondet • Innovations dans les modes de financement à la plantation : Pourquoi ? Par qui ? Quelles conséquences ? J. Lenglet, T. Neveu, J. Grimault, S. Hallaire |
9h30-10h00 | Accueil des participants |
10h00-10h30 | 25 ans du GIP ECOFOR, sous la coordination de Guy Landmann |
10h30-12h45 | Comment accorder en forêt résilience, biodiversité et bioéconomie ?Table ronde animée par Pascal Marty (ENS-Lyon, HCERES, Président du Conseil scientifique d’Ecofor
Avec la participation invitée des conférenciers et témoins des conférences thématiques : Emmanuelle Bour-Poitrinal (CGAAER), Luc Charmasson (CSF Bois), Bernard Chevassus-au-Louis (Humanité et biodiversité), Denis Couvet (MNHN), Jean-Luc Dupouey (Inra), Andreas Kleinschmit von Lengefeld (FCBA), Myriam Legay (ONF), Maya Leroy (AgroParisTech), Valérie Masson-Delmote.
Discussion générale sur la multifonctionnalité des forêts. |
12h45-14h00 | Déjeuner sur place |
14h00-14h30 | Une articulation à réaliser entre enjeux forestiers et recherche, par Pascal Marty (Président du Conseil scientifique d’Ecofor) et Jean-Luc Peyron (Ecofor) |
14h30-16h30 | Quelles recherches et innovations pour quels enjeux forestiers ?
Table ronde animée par Jean-Marc Guehl (Président d’Ecofor), avec :
|
16h30-17h00 | Clôture |
Président de Humanité et Biodiversité,
membre de l’Académie d’agriculture et de l’Académie des technologies,
co-auteur d’un rapport de préfiguration de l’Agence française de la biodiversité (2013), coordonnateur du rapport du Conseil d’analyse stratégique sur l’approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes (2009).
introduction de
Julie Dorioz, Chargée de mission à Ecofor, impliquée dans l’animation du groupe Forêt de l’Observatoire national de la biodiversité (ONB), de la Plateforme biodiversité sur la forêt et de l’évaluation des écosystèmes et services écosystémiques en forêt (EFESE -Forêt).
avec les témoignages de
Denis Couvet, Professeur au Muséum national d’histoire naturelle, Directeur du Centre de recherches sur la biologie des populations d’oiseaux (unité mixte de recherche MNHN-CNRS), Membre de l’Académie d’agriculture et secrétaire de sa section environnement et territoires, Membre du Conseil scientifique d’Ecofor.
Maya Leroy, Enseignante et chercheuse en sciences de gestion à AgroParisTech où elle est responsable de l’unité de formation et de recherche (UFR) « Gestion de l’environnement », membre du Conseil scientifique d’Ecofor.
Dorioz-EcoforumXXV-2018-10-01-VF
La biodiversité représente la variété du monde vivant sous toutes ses formes, à tous ses niveaux d’organisation et dans toutes les interactions qui peuvent en résulter. Elle joue un rôle fondamental dans les fonctions écologiques et l’expression des services écosystémiques qui en découlent sous forme de biens fournis, de régulation des cycles biogéochimiques ou encore d’aménités. Mais elle apparaît menacée par la dégradation ou la destruction des habitats, la surexploitation des ressources, le développement d’espèces exotiques envahissantes, la pollution, le changement climatique : une convention internationale a été mise en place en 1992 et, vingt ans plus tard, une plateforme intergouvernementale d’expertise (IPBES).
Quelle contribution la forêt apporte-t-elle à la biodiversité et aux services qui en résultent ? Parmi les menaces qui apparaissent, la déforestation remet en cause l’existence même de la forêt. Quelles en sont les principales causes sous-jacentes et comment y remédier ? Comment définir une composition adéquate, dans l’espace et le temps, du bouquet de services que l’on peut trouver en forêt ? La forêt doit-elle compenser les lacunes constatées dans d’autres écosystèmes ? Comment favoriser les synergies et éviter les conflits entre usages et entre usagers tout en assurant une viabilité environnementale, sociale et économique de la gestion ? Les institutions sont-elles appropriées ?
co-présidente du groupe de travail n°1 du GIEC sur les bases physiques du climat,
Directrice de recherche au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement
(laboratoire rattaché au CEA, au CNRS et à l’Institut Pierre-Simon Laplace)
introduction de
Annabelle Amm, chargée de mission à Ecofor, animatrice du programme de recherche GICC
(Gestion et impacts du changement climatique, programme piloté par le Ministère de la transition écologique et solidaire avec le soutien de l’ADEME)
avec les témoignages de
Myriam Legay, Chef du Département Recherche, Développement et Innovation à l’ONF
Jean-Luc Dupouey, Directeur de recherche à l’INRA, membre du Conseil scientifique d’Ecofor
Caractérisée par une croissance relativement lente, une grande durée de vie et une certaine inertie, la forêt est particulièrement sensible aux changements globaux. Le réchauffement climatique y occupe aujourd’hui une place importante, tant du fait de l’ampleur de ses impacts potentiels directs qu’en raison de son caractère aggravant pour des phénomènes existant par ailleurs. Se trouve ainsi posée la question de la résilience de la forêt et, au delà de la capacité spontanée d’adaptation que cela suppose, celle de l’ensemble la société qui doit imaginer de nouveaux modes d’organisation et de gestion des différents services qu’elle attend de la forêt.
Les impacts potentiels du changement climatique sur la forêt font l’objet de nombreuses recherches. De multiples questions subsistent cependant du fait de la complexité des phénomènes à l’interface entre atmosphère, biosphère et géosphère, ainsi que des incertitudes sur notre capacité à juguler les émissions de gaz à effet de serre. Quelles sont les voies de progrès les plus prometteuses ? Faut-il plutôt affiner les modèles de climat et de végétation au niveau local pour un scénario donné d’émissions ou mettre l’accent sur l’évaluation d’un portefeuille de solutions envisageables sous différents scénarios climatiques ? Dans quelle mesure des peuplements mieux adaptés aux conditions futures que ceux en place peuvent être favorisés compte tenu de l’inertie du renouvellement ?
Par ailleurs, quelles conséquences sont attendues de l’ensemble des services écosystémiques, y compris l’atténuation du changement climatique ? N’y a-t-il pas là une invitation à développer des approches plus intégrées entre les services engendrés et les menaces dont ils font l’objet ? Compte tenu de sa vulnérabilité au changement climatique, de la part tant de la biodiversité que du stock de carbone qu’elle contient et de sa capacité de lutte contre l’effet de serre, la forêt ne devrait-elle pas faire l’objet d’une évaluation spécifique du GIEC ?
Président du Comité stratégique de la filière-bois (CSF Bois) au sein du Conseil national de l’industrie, Président d’honneur de l’interprofession nationale France Bois Industries Entreprises (FBIE) et Président du Groupement d’intérêt économique GIPEN spécialisé dans les structures bois
introduction de
Cécile Nivet, Responsable de la médiation scientifique et de la valorisation des recherches à Ecofor, Rédactrice en chef invitée du numéro thématique de la Revue forestière française sur le sujet « les nouveaux usages du bois interpellent la gestion forestière ».
avec les témoignages de
Emmanuelle Bour-Poitrinal, Présidente de la section « Forêts, eaux et territoires » du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture, et des espaces ruraux.
Andreas Kleinschmit von Lengefeld, Directeur innovation recherche de l’Institut technologique Forêt Cellulose Bois-Construction Ameublement (FCBA), membre du Conseil scientifique d’Ecofor.
La forêt et les activités qu’elle sous-tend contribuent à un pan entier d’une bioéconomie qui vise à développer la production et la valorisation des bioressources et services écosystémiques tout en répondant aux défis climatiques, sociaux, environnementaux, territoriaux et économiques. Les forêts françaises qui ne cessent de s’accroître en surface et volume ne recèlent-elles pas un énorme potentiel disponible pour une valorisation avisée et efficace ?
Un paradoxe tout d’abord se fait jour avec, d’un côté, des demandes dont le renforcement semble inéluctable et, d’un autre côté, un développement qui se fait attendre et concerne pour l’instant surtout l’énergie. Le bois matériau, reconstitué ou non, n’est-il pas pourtant l’objectif de production qui concilie le mieux les diverses attentes vis-à-vis de la forêt ?
Au delà de son exclusion spécifique des aires protégées, la récolte de bois n’est-elle pas le moyen de gestion par excellence d’une forêt saine et stable assurant un grand nombre de services écosystémiques ? L’usage de ceux-ci n’est-il pas d’ailleurs un volet à part entière de la bioéconomie qui mériterait aussi des innovations significatives ?
Finalement, quelles sont les pistes les plus prometteuses pour une bioéconomie fondée sur la forêt ? Quels sont les principaux verrous qui les obèrent ? Quelles clés la science est-elle susceptible de détenir pour ouvrir ces pistes et lever ces verrous ?
Date |
25 Septembre 2018 – 26 Septembre 2018 |
Lieu |
Bordeaux Gazinet-Cestas INRA Pierroton
|
Ouverte à tous (chercheurs, gestionnaires, décideurs, associatifs, étudiants…), cette rencontre a pour objet principal l’échange entre scientifiques et gestionnaires autour des cinq projets de l’appel à proposition de recherche lancé en 2013 sous l’intitulé «Biodiversité, gestion forestière, changement climatique et politiques publiques».
Une visite de terrain des résultats des projets Orphée et BioPICC est prévue. Le programme détaillé sera annoncé cet été sur le site du programme BGF.
L’assemblée générale et le Conseil scientifique sont les principales instances du GIP Ecofor. Continuer la lecture de Les instances d’Ecofor
L’IGN et le GIP Ecofor ont organisé ce colloque afin de revenir sur les évolutions de la forêt métropolitaine, les techniques de l’inventaire au fil des années pour répondre aux enjeux croissants liés notamment aux différents usages du bois, aux risques et changements climatiques, à la biodiversité, au carbone, aux services écosystémiques, à la bio-économie.
Lieu pour le 15 octobre 2018 : Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, Paris
Lieu pour le 16 octobre 2018: Station F, Paris
L’ampleur de ces événements a invité à une réflexion sur l’avenir du massif qui aille au-delà du seul risque de vent pour prendre en compte les forces et les faiblesses du système forestier landais, ainsi que l’ensemble des risques auxquels il doit faire face et des opportunités qui s’offraient à lui.
A cet effet, les ministères chargés de l’écologie (Meeddm) et de l’agriculture (Maap) ont confié au GIP Ecofor une mission d’expertise collective scientifique et technique à visée prospective sur « l’avenir du massif forestier des Landes de Gascogne ». Son objectif était de mobiliser la connaissance autour d’options envisageables pour assurer l’avenir du massif forestier landais et de la partager avec l’ensemble des parties intéressées qui pourront ensuite l’utiliser pour prendre leurs décisions. Les options renseignées par l’expertise ont été traitées sans préjuger de la façon dont elles seraient appliquées sur le terrain.
Le ministère chargé de l’agriculture a confié au conseil général de l’agriculture (Cgaaer) une mission d’analyse visant à préparer les futures circulaires pour la reconstitution des forêts ; celle-ci s’achève à l’été 2009. Le Conseil régional d’Aquitaine a confié à l’Inra la conduite d’une « Prospective massif des Landes de Gascogne » liée à l’aménagement du territoire dans son ensemble ; elle a été lancée en septembre 2009. D’autres approches ont été conduites par la forêt privée (Crpf), l’Onf, la Société forestière de la Caisse des dépôts et consignations, la Cafsa, la Sepanso, le Parc naturel régional des Landes de Gascogne, etc.
Ces démarches méritaient d’être reliées les unes aux autres de manière à mutualiser les connaissances afin d’aboutir, autant qu’il est possible, à une vision claire, complète et cohérente. En effet, elles convergent globalement vers le même objectif : offrir aux acteurs et décideurs une base d’informations fiables et pertinentes qui facilite les décisions stratégiques et politiques qu’ils ont à prendre.
Pour appréhender convenablement les éléments utiles à la décision, les bonnes questions devaient d’abord être explicitées et discutées, puis les connaissances nécessaires rassemblées, afin que la meilleure information soit mise à la disposition de chacun. C’est pourquoi l’expertise « Avenir du massif forestier des Landes de Gascogne » s’est déroulée en trois phases:
CREAFOR était une mission de coordination des activités de recherche sur l’adaptation des forêts au changement climatique. Elle a été confiée au GIP Ecofor fin 2008 par le ministère en charge de l’Agriculture.
Elle consistait à rassembler, structurer et diffuser l’information sur les activités de recherche concernant la préparation des forêts au changement climatique et, sur la base de l’analyse de l’existant, à dégager les priorités de recherche à mettre en œuvre pour mieux anticiper l’impact des évolutions du climat sur les forêts et entreprendre l’adaptation des forêts face à ces changements.
Devant l’importance des impacts potentiels du changement climatique sur les forêts françaises métropolitaines, il convenait d’organiser au mieux la recherche pour améliorer la connaissance de ces impacts sur les forêts et tester l’efficacité de différentes mesures d’adaptation. Une première proposition de « pilotage » des activités de recherche dans ce domaine avait été formulée par Bourgau, Lerat et Cailmail (mai 2007) dans leur rapport sur l’« Adaptation des forêts au changement climatique ». Cette proposition a été reprise par Roman-Amat dans le rapport « Préparer les forêts françaises au changement climatique » (décembre 2007). Il y suggérait de confier au GIP Ecofor la mission de coordonnateur national des recherches en matière de changement climatique en forêt.
Le Grenelle de l’environnement et particulièrement les Assises de la forêt (2008) ont entériné la suggestion des rapports pré-cités, et ont conclu (fiche 20 des Assises) à la nécessité de confier une mission de coordination de la recherche sur l’adaptation des forêts au changement climatique au GIP Ecofor.
Le ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche en a officiellement chargé le GIP Ecofor en septembre 2008.
Le projet comportait 3 dimensions :
Retrouvez les termes les plus couramment employés dans les études sur l’adaptation des forêts au changement climatique dans ce lexique.
Objectif principal d’Echoes : mobiliser et intégrer les connaissances scientifiques existantes pour les mettre à dispositions des gestionnaires et décideurs publics européens.
La vulnérabilité des forêts au changement climatique dépend des impacts potentiels de ce dernier et des capacités d’adaptation des forêts (capacités naturelles mais aussi dépendant de la gestion et des politiques mises en place). Si les impacts des changements climatiques peuvent être limités, au moins à court terme, les forêts doivent être capables de s’adapter mais également de jouer un rôle dans l’atténuation des effets d’un changement climatique global sur le long terme (la forêt comme puits de carbone).
Conscient des manques et des nombreuses questions sur ces thématiques, Ecofor a décidé de proposer un moyen de réfléchir à ces questions via une action de coopération au niveau européen. A la fin de l’année 2007, l’Action COST Echoes – Expected Climate Change and Options for European Silviculture a été sélectionnée par le Bureau de COST (European Cooperation in the field of Scientific and technical research).
Lancée en mai 2008, les réflexions et les travaux se sont déroulées sur 4 ans.
Vingt-neuf pays venant de toute l’Europe ont fait partie de l’action, du Portugal à la Finlande en passant par Chypre et la Lituanie.
Objectif principal d’Echoes : mobiliser et intégrer les connaissances scientifiques existantes pour les mettre à dispositions des gestionnaires et décideurs publics.
Les objectifs secondaires étaient :
• suggérer des moyens de tester les capacités de prédiction des modèles pour l’avenir des forêts, mesurer l’importance des incertitudes et trouver le moyen de s’y adapter ;
• soutenir les contributions du secteur forestier européen pour le prochain rapport d’évaluation du GIEC ;
• soutenir la contribution du secteur forestier européen dans le cadre des discussions Kyoto Post 2012 ;
• identifier les futurs besoins de recherche et développement.
L’organisation de la réflexion s’est faite au sein de 3 groupes de travail (Working Groups WG), chacun présidé par un WG leader désigné par les instances de l’action et le Chairman, Jean-Luc Peyron. Des échanges ont par ailleurs eu lieu entre ces trois groupes.
Les trois groupes de travail sont :
Les principaux produits de cette action étaient :
• une newsletter régulière pour les scientifiques partie-prenante de l’action ;
• une lettre d’information biannuelle pour les décideurs politiques ;
• des rapports nationaux sur l’état des lieux de la recherche dans chaque pays participant, organisé selon les trois thématiques Impacts, Adaptation et Atténuation ;
• des outils d’aide à la décision pour les politiques et gestionnaires forestiers européens produits en 2012, à la fin du programme.
Les rapports des pays sont disponibles ici : http://www.gip-ecofor.org/action-cost-echoes-country-reports/
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les articles suivants concernant l’Action COST Echoes :
Continuer la lecture de Action COST « Echoes – Expected Climate Change and Options for European silviculture (2008-2012) »Le GIP Ecofor est heureux de vous présenter son niveau site Internet.
Il offre une navigation simplifiée qui, nous l’espérons, rendra votre navigation plus aisée et agréable.
Le site est construit autour des quatre thématiques clés du GIP Ecofor:
Parmi les nouvelles fonctionnalités, vous trouverez un filtre par date et lieu dans les rubriques « Manifestations » et « Publications ».
Si vous voulez suivre l’actualité du GIP Ecofor, n’hésitez pas à nous suivre sur Twitter.
Au nombre de 12, dont l’Etat représenté par le ministère en charge des forêts d’une part, et le ministère en charge du développement durable d’autre part, les représentants des membres du GIP ECOFOR participent à l’assemblée générale. Leurs domaines d’activités sont la recherche et le développement, la politique, la gestion et le suivi des forêts. Vous pourrez retrouver leur site en cliquant sur leur logo.
Membres du GIP Ecofor
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Notre tutelle
ECOFOR est un Groupement d’Intérêt Public de type « Recherche », placé sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
1 rue des Descartes |
Assistant de direction
Chargé de la gestion administrative et budgétaire et du suivi des partenariats
Tél. : 01 53 70 21 70
secretariat@gip-ecofor.org
Viviane Appora
Chargée de mission
Programme Biodiversité, gestion forestière et politiques publiques
Ecosystèmes tropicaux
Sud expert plantes développement durable SEP2D
Tél. : 01 53 70 21 77
viviane.appora@gip-ecofor.org
Marie Cluzel
Chargée de mission
Communication, veille et événementiel
Tél. : 01 53 70 20 50
marie.cluzel@gip-ecofor.org
Julie Dorioz
Chargée de mission biodiversité et services écosystémiques
Animation d’un groupe de travail pour l’Observatoire national de la biodiversité (ONB)
Évaluation française des écosystèmes et des services écosystémiques forestiers (EFESE)
Morgane Delay
Chargée de mission
Expertise CRREF (Coupes Rases et REnouvellement des peuplements Forestiers en contexte de changement climatique)
Laurent Bergès
INRAE (UR LESSEM)
Animation du projet Cartofora et contribution à la préparation d’un colloque de restitution en 2021
Marion Gosselin
INRAE (UR EFNO)
Participation à l’expertise scientifique collective CRREF (Coupes Rases et REnouvellement des peuplements Forestiers)
Wilfried Heintz
INRAE
Gestion des services informatiques et accompagnement dans les choix stratégiques concernant les systèmes informatiques du GIP Ecofor
Barbara Lacor
INRAE
Contribution aux activités du GIP en lien avec l’Europe
Nathalie Leroy
INRAE (UMR Silva)
Contribution au projet Cartofora (serveur et site web du projet)
Qu’est ce qu’un Groupement d’Intérêt Public (GIP) ? Qu’est le GIP Ecofor?
Un GIP est une structure de coopération stable, dotée de la personnalité morale, juridique et financière. Il a pour objectif de permettre à plusieurs organismes, généralement publics, de mettre en commun des moyens pour une durée et des activités déterminées. Son existence est liée à la nature de ses activités et est, par définition, limitée dans le temps.
Le GIP Ecofor (Écosystèmes forestiers) a été créé en 1993 pour dix ans, puis renouvelé en 2003, 2013 et 2023 pour de nouvelles périodes de dix ans. Ses activités consistent à développer des programmes de recherche et des études portant sur le fonctionnement et la dynamique des écosystèmes forestiers d’une part et la gestion durable des forêts d’autre part. Elles s’exercent en milieu tropical comme tempéré. Elles incluent l’articulation entre recherche et gestion qui nécessite des systèmes d’information adéquats et une capacité d’expertise.
Le GIP Ecofor regroupe 12 organismes publics de recherche, de formation, de gestion forestière et de l’administration qui mettent en commun des moyens pour faire progresser recherche et gestion forestières en répondant au mieux aux attentes de la filière forêt-bois et de la société, et en valorisant au mieux les résultats scientifiques relatifs aux écosystèmes forestiers.
Les membres actuels sont INRAE, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (MASA), l’ONF, le CNRS, le CIRAD, l’IRD, AgroParisTech, le CNPF, le FCBA, l’IGN, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires (MTECT) et le MNHN.
Les axes thématiques
Les programmes de recherche et les études ponctuelles qui sont élaborés et développés par Ecofor répondent à deux logiques principales et constituent 4 axes de travail.
Quatre modes d’action
ECOFOR a pour mission d’apporter des connaissances mobilisables non seulement par la communauté scientifique mais encore par les gestionnaires sur ces 4 grands thèmes. Il procède pour cela selon quatre grands modes d’interventions :
L’international
Ecofor est membre de l’Union internationale des organisations de recherche forestière (IUFRO) et de l’Institut forestier européen (EFI), Ecofor est par ailleurs très concerné par les activités des trois bureaux régionaux de l’EFI qui couvrent partiellement la France: EFIMED (sur la zone méditerranéenne, implanté à Barcelone), EFIATLANTIC (sur l’arc atlantique, implanté à Bordeaux), EFICENT et OEF-Observatoire Européen des Forêts (sur l’Europe continentale, implanté sur le triangle Nancy Zurich Freiburg-im-Brisgau).
Ecofor est impliqué dans les activités du bureau européen COST de coopération scientifique et technique. Après avoir fortement contribué à l’action dans le domaine de la recherche à long terme sur les écosystèmes forestiers (action COST E25 ENFORS), il anime une action sur le changement climatique attendu et les options sylvicoles au niveau européen (action COST FP0703 ECHOES).
Ecofor est également le point focal français du réseau européen de recherche forestière tropicale (ETFRN), dont les objectifs principaux sont la circulation de l’information et l’animation scientifique entre laboratoires européens.
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Date |
5 Juin 2018
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Lieu |
Paris
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Organisé dans le cadre du programme de recherche « Biodiversité, gestion forestière et politiques publiques » financé par les ministères chargés de l’écologie et de l’agriculture et animé par Ecofor, cet atelier sera animé par Marion Gosselin, ingénieur à l’unité de recherches « Ecosystèmes Forestiers » d’Irstea (Institut national de recherches en sciences et technologie pour l’environnement et l’agriculture) et Frédéric Gosselin, membre du Conseil scientifique du programme de recherche BGF.
Cette formation s’adresse aux enseignants, chercheurs (y compris doctorants et post-doctorants) et éventuellement ingénieurs du domaine de l’écologie souhaitant s’initier à l’interprétation des résultats des modèles statistiques sous l’angle de la magnitude des effets potentiels des variables explicatives. La capacité d’accueil étant limitée à quarante personnes, la priorité sera donnée aux équipes de recherche du programme BGF.
Plus d’informations : http://docs.gip-ecofor.org/public/bgf/BGF_annonce_AnalyseMagnitude_2018.pdf
Inscriptions : http://inscription.gip-ecofor.org/bgf/
Auteur(s) |
Cécile Nivet, Michaël Aubert et Matthieu Chauvat
|
Editeur |
GIP Ecofor
|
Date de publication |
02/2018
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Le GIP Ecofor a produit une synthèse sur le thème : Gestion durable et Biodiversité des sols forestiers.
Réalisée dans le cadre du programme de recherche BGF, ce travail soutenu par le ministère Ministère de la Transition écologique et solidaire et le Ministère de l’agriculture et de l’Alimentation s’adresse en particulier aux gestionnaires forestiers.
Elle est articulée autour des trois questions suivantes :
1- Que sait-on de la biodiversité des sols forestiers et de ses rôles ?
2- Comment la gestion forestière agit-elle sur la biodiversité des sols ?
3- Est-il possible « d’utiliser » la biodiversité des sols forestiers ?
La synthèse est en ligne sur le site du programme de recherche BGF.
Date |
11 Janvier 2018
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Lieu |
Paris, France
|
Le réseau de recherche en sciences économiques, humaines et sociales du GIP Ecofor a organisé le 11 janvier 2018 un colloque qui s’est tenu à Paris sur le thème « Entre dynamiques et mutations, quelles voies pour la forêt et le bois ? ».
Faisant appel aux économistes, historiens, sociologues, politologues, écologues, gestionnaires et acteurs de la filière, ce colloque a été l’opportunité de réfléchir aux dynamiques et mutations actuelles de la forêt et de la filière bois.
Accès aux présentations : http://www.gip-ecofor.org/socioeco/index.php?sujet=reseau&ssmenu=manif_res
Auteur(s) |
Jallais A.
|
Date de publication |
Décembre 2017
|
Les forêts sont largement ancrées dans des territoires dont les spécificités déterminent les usages qui en sont faits. Inversement, ces usages forestiers participent à l’identité des territoires. Il n’est donc guère étonnant que la notion de territoire soit prégnante pour les forêts. C’est pourquoi l’édition 2017 du colloque du réseau des sciences économiques, humaines et sociales (SEHS) du GIP Ecofor a été consacrée aux « approches territorialisées de la forêt ». Elle s’est tenue à Paris le 12 janvier et a réuni plus de 120 personnes autour de 32 communications de diverses natures : des travaux scientifiques bien sûr, mais aussi des retours d’expériences, des initiatives locales et des témoignages d’acteurs publics et privés. Le col loque a ainsi permis de réinterroger à la fois la notion de territoire et la place qu’y occupent les espaces boisés.
Les actes du colloque regroupent l’ensemble des résumés des communications.
Auteur(s) |
Nivet C.
|
Date de publication |
Novembre 2017
|
Organisé par l’Inra, AgroParisTech, l’Université de Lorraine, le Département de la Santé des Forêts (DSF), l’Office National des Forêts (ONF) et le Gip Ecofor, la sixième édition des Ateliers REcherche et GEstion FORestières s’est articulée autour de sessions de présentations, d’espaces de discussion (ateliers parallèles) et d’une tournée de terrain sur le thème « Émergence de bioagresseurs en forêt : comment identifier et atténuer les risques ? »
Réunis sur le campus de Champenoux (INRA Grand – Est), chercheurs et forestiers ont fait ensemble le tour d’horizon des principaux bioagresseurs émergents en forêt, ils se sont penchés sur les méthodes de détection, de surveillance et de lutte, ainsi que sur les perspectives à long terme d’adaptation des écosystèmes forestiers aux nouveaux bioagresseurs. Ces trois jours d’ateliers ont également été l’occasion d’échanger sur les dispositifs en place pour contenir les risques, au sein desquels la réglementation phytosanitaire a une place importante.
La synthèse de cette journée a été réalisée par le GIP Ecofor et est disponible en ligne.
Auteur(s) |
Nivet C., Mésenge A.-L., Jallais A.
|
Date de publication |
Octobre 2017
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Organisé régulièrement par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), l’atelier « Introduction aux revues systématiques » permet de découvrir une méthode de collecte, d’évaluation et de synthèse des connaissances. Très utile pour appuyer le décideur lorsqu’une problématique environnementale génère des doutes, des controverses ou des querelles d’experts, elle est néanmoins coûteuse en temps et en ressources humaines.
Le Gip Ecofor a participé à l’une de ces journées et en a réalisé la synthèse, disponible en ligne.
Auteur(s) |
Jallais A., Amm, A.
|
Date de publication |
Septembre 2017
|
Le GIP Ecofor est partenaire de l’ERA-NET Sumforest, qui a pour mission de contribuer de manière significative à la construction d’un espace européen de la recherche pleinement opérationnel sur la foresterie durable et multifonctionnelle. Le GIP Ecofor est notamment intervenu sur les aspects de communication et a réalisé en septembre dernier la brochure finale de cet ERA-NET. Cette brochure comprend la présentation du réseau, de ses objectifs et résultats, la synthèse de travaux, et la présentations de chacun des projets qui ont été financés suite à l’appel lancé en 2017.
La brochure est disponible en ligne sur le site de Sumforest.
Sur demande du ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie (MEDDE), le GIP
Ecofor a été chargé d’une étude relative aux données écologiques de l’Institut national de
l’information géographique et forestière (IGN). Ecofor a sollicité l’expertise de l’IGN afin de répondre
de manière précise à la demande du commanditaire (annexe 1).
Ce document rassemble des informations précisant la nature des informations écologiques
disponibles à l’IGN et leur portée, relativement aux objectifs de l’inventaire forestier et à ceux,
plus généralement, des politiques publiques environnementales. Il réunit des exemples de
valorisation de ces données pour la production de connaissances
Document disponible ici
S’il est vrai que forêts ont gagné beaucoup de terrain depuis le début du 19ème siècle – elles couvrent à présent environ un tiers de la superficie de France métropolitaine, elles ont fait face depuis quelques décennies aux émissions polluantes soufrées et azotées à présent en recul, et, de plus en plus nettement, aux effets du réchauffement climatique. Une autre préoccupation majeure porte sur l’émergence de nouveaux bioagresseurs, qui causent des dépérissements et des maladies des arbres forestiers. Les causes de ces émergences sont multiples : changement climatique, modification des pratiques sylvicoles, introduction de bioagresseurs exotiques. Les introductions sont liées à l’intensification des échanges internationaux, qui supprime de nombreuses barrières naturelles à la dispersion des organismes, et entraîne une redistribution de nombreuses espèces animales, végétales et microbiennes entre continents. Certains de ces bioagresseurs (il peut s’agir d’insectes, de nématodes, de champignons, de bactéries ou de virus phytopathogènes) entraînent des pertes économiques importantes et constituent une menace pour la conservation de la biodiversité. Au-delà de ces effets sur la production de bois, l’intégrité de l’écosystème tout entier peut-être menacé (son fonctionnement, sa biodiversité) et, à travers elle, la production des biens et services rendus à la société.
La chalarose du frêne, la pyrale du buis, la maladie des bandes rouges des pins, le cynips du châtaignier, sont quelques-unes des espèces émergentes récentes en France métropolitaine. D’autres maladies et ravageurs, telles le nématode du pin maritime, le flétrissement américain du chêne, la « mort subite du mélèze » ou encore l’agrile du frêne, constituent une menace majeure ou sont à nos portes.
Ces bioagresseurs sont au centre des préoccupations des acteurs institutionnels de la surveillance phytosanitaire , et préoccupe de plus en plus les gestionnaires forestiers.
L’Atelier REGEFOR 2017 a présenté un état des connaissances sur les principaux bioagresseurs émergents en forêt. Il s’est intéressé à la gestion à court terme des risques, aux méthodes de détection, de surveillance et de lutte, ainsi qu’aux perspectives à long terme d’adaptation des écosystèmes forestiers aux nouveaux bioagresseurs. Il a été l’occasion d’échanger sur le dispositif en place pour contenir les risques, au sein duquel la réglementation phytosanitaire a une place importante.
Organisé par l’Inra, AgroParisTech, l’Université de Lorraine, le GIP Ecofor, le DSF et l’ONF, l’Atelier comportait des sessions de présentations synthétiques, des temps de discussion ainsi qu’une tournée de terrain. Il a donné lieu à un numéro en accès libre de la Revue forestière française et à d’autres actions de diffusion.
Le programme du colloque est disponible ici
Les présentations sont téléchargeables ci-dessous:
Mardi 20 juin 2017
Ouverture de l’atelier ReGeFor 2017
Erwin Dreyer (Inra Nancy)
Guy Landmann (GIP Ecofor)
Définition et concepts de la problématique de l’émergence des maladies et bioagresseurs, Cécile Robin (Inra Bordeaux)
Evolution du paysage sylvosanitaire au cours des 30dernières années , Louis-Michel Nageleisen (DSF)
Session1 : Introductions de bioagresseurs exotiques
Exposé introductif : Etat actuel des introductions et de la propagation en Europe des bioagresseurs exotiques liés aux plantes ligneuses, Alain Roques (Inra Orléans)
Introductions d’insectes en Europe et Amérique du Nord –Quel rôle joue l’effet Allee ? , Jean-Claude Grégoire (Université Libre de Bruxelles)
Stratégies de lutte biologique contre les insectes invasifs, Marc Kenis (CABI, Delémont, Suisse)
Emergence des Phytophthoras forestiers, Simone Prospero (WSLZurich)
Emergence de la Chalarose en France, Claude Husson (InraNancy)
Est-il possible de tirer des enseignements d’introductions anciennes ? L’exemple de la graphiose de l’orme, Dominique Piou (DSF)
Mercredi 21 juin 2017
Session 2 : Effet de la sylviculture, choix des essences,des provenances, des variétés
Exposé introductif : Effet de la diversité des forêts sur leur résistance aux insectes ravageurs natifs et exotiques, Hervé Jactel (Inra Bordeaux)
Prise en compte des bioagresseurs dans les programmes d’amélioration des arbres, Catherine Bastien (Inra Orléans)
Caractérisation des interactions entre un ravageur émergent en France, le puceron lanigère du peuplier, et son arbre-hôte – Aurélien Sallé (Université d’Orléans)
Emergence de maladies sur peupliers ou la course aux armements entre l’améliorateur et les maladies – Pascal Frey (Inra Nancy)
Session 3 – Effet du changement climatique sur l’émergence de bioagresseurs
Interactions entre changement climatique et agents pathogènes, Benoit Marçais (Inra Nancy)
Interactions entre changement climatique et ravageurs, Louis-Michel Nageleisen (DSF)
Réponses des insectes forestiers méditerranéens phytophages au changement climatique, Thomas Boivin (Inra Avignon)
• Atelier 1. Les pépinières forestières, un acteur incontournable de la filière
Animateurs : Cécile Robin (Inra Bordeaux), Olivier Forestier(ONF, PNRGF, Guémené-Penfao), Claude Husson (Inra Nancy)
Panel d’intervenants : Vincent Naudet (pépinières Naudet, Président du Syndicat National des Pépiniéristes Forestiers), Isabelle Wininger (pépinières Wadel-Wininger), Mme Dominique Barry-Etienne, (Société Alcina), Benoit Marçais (Inra Nancy)
• Atelier 2. Emergence de bioagresseurs sur arbres hors forêt (parcs & jardins)
Animateurs : Marie-Reine Fleisch (AgroParisTech Nancy), Maxime Guérin (Plante & Cité)
Panel d’intervenants : Jean-Christophe Reuter (Métropole du Grand Nancy), Sébastien Diette (Société Alcina), Sylvie Tourrel (SRAL PACA)
• Atelier 3. Les sciences participatives peuvent-elles contribuer au diagnostic et à la surveillance des bioagresseurs ?
Animateurs : Christophe Roturier (INRA Paris),Anne Dozières (Vigie-Nature, MNHN), Pascal Frey (Inra Nancy)
Panel d’intervenants : Jean-Claude Martin (Inra Avignon), Mathieu de Flores (OPIE), Pascale Frey-Klett (Inra Nancy)
Jeudi 22 juin 2017
Restitution des 3 ateliers par les animateurs/rapporteurs
Session 4 : Réglementation, surveillance et évaluation du risque phytosanitaire
Organismes de quarantaine forestiers : analyse des risques et mesures phytosanitaires, Andrei Orlinski (OEPP Paris)
Réglementation et stratégie de surveillance phytosanitaire en France, Frédéric Delport (DGAL, DSF) & Juliette Auricoste (DGAL, Bureau de la Santé des Végétaux)
Surveillance des bioagresseurs émergents en forêt :stratégie et organisation du Département de la Santé des Forêts (DSF), Frédéric Delport (DGAL, DSF)
La protection de la forêt en Suisse – science et politique, Valentin Queloz (WSL Zurich)
Méthodes de détection des bioagresseurs de quarantaine, Renaud Ioos (Anses LSV Nancy)
Date | 13 Juin 2017 |
Lieu | Nogent-sur-Marne, France |
Le séminaire est annulé et sera reprogrammé ultérieurement.
L’objectif de ForestValue « Innovating the forest-based bioeconomy » est de promouvoir l’innovation et la compétitivité du secteur forestier en Europe et de faire évoluer ce secteur actuellement basé sur l’exploitation intensive des ressources vers un secteur basé sur l’exploitation raisonnée et résiliente des ressources, le moteur pour la transition sera la production de connaissances scientifiques et techniques.
Les informations pratiques sont téléchargeables en cliquant sur ce lien.
Informations complémentaires : annabelle.amm@gip-ecofor.org
Auteur(s) |
Guitet S., Riera B., Jallais A., Kemavo A., Mobaied S., Rudant J.-P., Lalanne A.
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Editeur |
Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer – Gip Ecofor
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Date de publication |
Juin 2017
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L’étude vise à évaluer la faisabilité d’une cartographie régulière des habitats forestiers dans les outre-mer permettant :
L’ étude comprend 4 volets :
Le rapport final est disponible en ligne.
Vous trouverez ci-dessous le lien vers les archives d’ECOFOR :
La synthèse sur les relations entre la gestion durable et la biodiversité des sols forestiers éditée par Ecofor est en ligne.
Auteur(s) |
Nivet C., Peyron J.-L., Jallais A., Carnus J.-M.
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Date de publication |
Mai 2017
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Le GIP Ecofor a participé à une initiative européenne coordonnée par le réseau SNS-EFINORD pour évaluer les interactions, en France, entre recherche forestière et pratique.
Le rapport a été coordonné par Cécile Nivet et est disponible en ligne (en anglais).
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Date |
12 Janvier 2017
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Lieu |
Paris, France
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CONTEXTE
Les forêts sont largement ancrées dans des territoires dont les spécificités déterminent les usages qui en sont faits. inversement, ces usages forestiers participent à l’identité des territoires. il n’est donc guère étonnant que la notion de territoire soit prégnante pour les forêts. si le territoire revêt des significations variables, il constitue surtout une interface entre nature et culture : c’est le lieu de rencontres entre un ensemble de services socio-écosystémiques et une pluralité de demandes, locales et lointaines, et d’usages des forêts. il est le siège de concurrences spatiales (urbanisation, forêt et agriculture) et conflits d’usages (récréation versus exploitation). le couple forêt-territoire (les pins d’aquitaine, la forêt de tronçais, etc.) fait aussi l’objet de représentations immatérielles. celle-ci participent à l’identité du territoire jusqu’à parfois devenir argument pour des stratégies commerciales (appellation d’origine). historiquement, les territoires ont été régis par les réglementations nationales. ils ont cependant été mis en avant par l’etat depuis 2011 pour l’organisation des usages forestiers au sein de chartes forestières de territoire et, plus récemment, à la faveur des déclinaisons régionales du programme national de la forêt et du bois (pnfb). le territoire est un support pour les politiques publiques relatives à la forêt, aussi bien pour adapter au contexte des mesures générales que pour intégrer les spécificités locales dans des schémas globaux ou encore promouvoir des développements endogènes jugés plus vertueux. ainsi, les usages de la forêt sont-ils l’occasion de réinterroger la notion de territoire et la place qu’y occupent les espaces boisés.
PUBLIC VISÉ
Ce colloque s’adresse à tous chercheurs, gestionnaires ou acteurs se sentant concernés par l’ancrage territorial des forêts, les sciences économiques, humaines et sociales et leur croisement avec les sciences de la nature, par l’application de ces approches scientifiques à la pratique.
PROGRAMME
http://docs.gip-ecofor.org/public/Programme_Colloque_SEHS.pdf
ACCES AUX PRESENTATIONS
http://www.gip-ecofor.org/socioeco/index.php?sujet=reseau&ssmenu=manif_res
Les principaux contacts sont: pour les aspects scientifiques : Francis de Morogues
pour les aspects relationnels : Anaïs Jallais
Avec l’appui des ministères chargés de l’environnement et de l’agriculture, le GIP ECOFOR organise un séminaire transversal aux projets BGF en cours sur le thème des incertitudes en sciences de la nature et en sciences humaines. La seconde annonce incluant le programme provisoire est accessible ici.
L’inscription est possible après le programme
BGF_annonce_Incertitudes_2016_2
L’inscription en ligne est gratuite mais obligatoire.
Consulter le site du programme BGF, à la page « Evènement ».
Date |
29 Mars 2016 – 30 Mars 2016
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Lieu |
Paris, France
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