Coordinateur(s) |
Philippe Dreyfus, INRA
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Partenaire(s) |
ONF service « gestion durable et appui technique » de la direction territoriale « Méditerranée » IFN Montpellier |
Le projet se proposait d’apporter des éléments de réponse à la problématique du lien station/production en forêt hétérogène. Pour cela, il a été proposé plusieurs approches successives. Dans un premier temps, à partir de données existantes, ont été établies des relations par essence entre la hauteur dominante en fonction de la fertilité stationnelle et de l’âge pour le pin noir d’Autriche, le pin sylvestre, le pin à crochets, le sapin pectiné et le hêtre. Dans un deuxième temps, la relation précédente devait permettre de relier à une « hauteur dominante à un âge de référence », pour chaque essence étudiée, un type de station du catalogue local (validation terrain). Cela devait permettre d’établir un différentiel de croissance entre espèces. Dans un troisième temps, il s’agissait d’établir une relation (avec un jeu de données presque entièrement acquises) caractérisant l’accroissement individuel en hauteur de l’essence pin noir d’Autriche en relation avec 1) le potentiel de l’espèce, de la station, l’âge de l’individu ; 2) la compétition ; 3) le statut concurrentiel de l’individu. Dans un quatrième temps, pour tester l’hypothèse d’un effet positif de la présence d’un couvert sur la hauteur des plants de sapin et de hêtre, des mesures ont été faites sur différents types de couverts. Ces résultats devaient permettre d’adapter au hêtre et au sapin la relation établie pour le pin noir en y intégrant l’éventuel effet « couvert » sur ces essences. Dans un cinquième temps, la variabilité spatiale du potentiel stationnel a été simulée à différentes échelles.
Résumé complet |