Simulation de stratégies de négociation post-Kyoto dans un régime climatique international fragmenté
Simulation de stratégies de négociation post-Kyoto dans un régime climatique international fragmenté
Ce projet soutenu par le programme du GICC a consisté à utiliser de manière harmonisée et couplée les modèles « bottom-up » TIAM et « top-down » GEMINI-E3 pour construire un ensemble de scénarios concernant les évolutions possibles des négociation climatiques post-2012. Une méthodologie issue de la théorie des jeux non-coopératifs, avec contraintes couplées sur les stratégies des joueurs est mise en oeuvre pour caractériser des accords internationaux stables, une fois déterminé un partage équitable d’un budget global d’émissions de GES. Une autre approche, liée à la théorie des jeux dits de Stackelberg (avec un meneur et un ensemble de suiveurs), e st utilisée pour étudier le pouvoir de l’OPEP, dans le contexte d’une politique climatique mondiale et la capacité de cette organisation à contrecarrer cette politique. Enfin différents « régimes fragmentés » impliquant des tempos différents dans la mise en oeuvre de politiques de réduction des émissions, pour différents groupes de pays, sont analysés à partir de simulations réalisées à partir du modèle intégré TIAM, avec des objectifs de stabilisation à long terme du forçage radiatif à 3,5 W/m2 ou à 3.75 W/m2. Les modèles mis en oeuvre, les techniques de résolution des solutions des jeux non coopératifs, les scénarios analysés, correspondent à l’ensembles de « livrables » annoncés dans la définition du projet.
Coordinateur(s) |
Alain Haurie Dr., Professeur honoraire Université de Genève, Directeur, ORDECSYS |
Partenaire(s) |
KANLO |
Financeur(s) |
MEEDDM
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Budget |
120 000 € TTC
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