Evaluation des politiques de lutte contre les gaz à effet de serre, composition et synthèse des résultats de trois approches complémentaires
APR 2002 – projet 11
Objectifs :
Partant d’un scénario quantitatif spontané jusqu’en 2030, il s’agissait de construire des scenarii variantiels (et d’estimer leurs coûts) qui mèneraient à la stabilisation globale des concentrations des gaz à effet de serre bien au-delà de 2030, en suivant les recommandations d’experts, GIEC, programme G.E.C.S de la Commission de l’Union Européenne. Les questions traitées sont donc celles de la répartition des efforts de réduction entre les différentes régions et les différents pays.
Deux périodes ont été distinguées, celle d’avant et pendant la période d’engagement de Kyoto (2008-2012), puis celle qui suit, jusqu’en 2030.
Durant la première période, plusieurs exercices seront conduits sur la base des accords post Kyoto (l’état actuel de la négociation étant résumé dans COP7) :
- Kyoto sans les Etats-Unis sans air chaud
- Kyoto avec air chaud, dans deux cas :
- Utilisation de leur pouvoir de monopole par les pays en transition (manipulation de prix)
- Sans manipulation de prix
- Participation des Etats-Unis sur une base que l’on définira et qui sera inférieure à ceux de Kyoto. Les instruments utilisés étant également recommandés par les accords internationaux : flexibilité, M.O.C. , M.D.P. , séquestration du carbone.
Pour la deuxième période, des scenarii de répartition des efforts entre les régions et les pays qui obéissent à différents critères ont été définis : convergence lointaine des émissions par tête, prise en compte des émissions en 2010 et de la population, convergence des efforts (dépenses par PIB) etc… Là également, on utilisera les instruments préconisés par les accords internationaux.
Méthode : L’originalité de la méthode c’est qu’elle va s’appuyer sur trois modèles appartenant à des familles différentes :
Le modèle énergétique « européen », technico-économique, PRIMES qui décrit finement les technologies, les changements techniques et qui va décrire précisément les courbes de coût marginal d’abattement du carbone, celles-ci étant étendues à l’agriculture par un travail réalisé pour cette étude qui permettra de décrire les changements possibles de pratiques agricoles.
Le modèle d’équilibre général calculable mondial, GEME3, qui permet, entre autres, de calculer les variations de bien-être associées à toute stratégie.
Le modèle économétrique européen, NEMESIS, qui permet de réaliser des scenarii prospectifs et d’évaluer les conséquences à court, moyen-terme des stratégies de réduction des gaz sur la compétitivité, la croissance et l’emploi et cela à un niveau sectoriel détaillé.
Résultats :
Différents scenarii de répartition de la charge de réduction avec leurs conséquences en termes de coûts marginaux, de bien-être, de compétitivité, d’emploi etc…
Composition des résultats livrés par des approches différentes et rédaction d’une note de synthèse pour les décideurs publics
Résultats détaillés à un niveau sectoriel fin pour la France
Coordinateur(s) |
Paul Zagamé, COMMISSARIAT GENERAL AU PLAN |
Partenaire(s) |
ICCS – NTUA |
Financeur(s) |
MEDD
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Budget |
159635.99 € TTC
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