Changements globaux et biodiversité : performances relatives d’espèces introduites et indigènes et simulation de l’évolution de leurs aires de distribution
APR 2001 – projet 1
Changements globaux et biodiversité : Performances relatives d’espèces introduites et indigènes et simulation de l’évolution de leurs aires de distribution La domination des écosystèmes terrestres par l’homme conduit à une altération majeure de l’environnement abiotique du globe et de la diversité biotique des écosystèmes.
Parmi les interactions entre ces altérations abiotiques et biotiques, nous proposons d’analyser les conséquences de l’augmentation de température et de CO2 atmosphérique sur la phénologie, la croissance et la reproduction d’espèces introduites et autochtones et de modéliser l’évolution des aires de distribution potentielle de quelques espèces.
Le présent projet a quatre objectifs :
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1/ tester en situation de compétition si l’augmentation du CO2 favorisent les espèces envahissantes par rapport aux espèces autochtones en terme de phénologie, croissance et reproduction.
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2/ analyser les modifications de composition chimique des plantes et leurs conséquences sur quelques herbivores et pathogènes potentiellement utilisables en lutte biologique.
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3/ déterminer les effets d’une augmentation de la température et d’une diminution des précipitations sur phénologie de quelques espèces herbacées et ligneuses.
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4/ prédire quelle sera l’évolution des aires de répartition des principales espèces arborescentes d’Europe en fonction de différents scénarios IPCC et déterminer ainsi comment le réchauffement global pourra affecter la biodiversité.
En terme de gestion et de transfert aux utilisateurs, ce projet évaluera la variation de l’impact des invasions biologiques sous l’influence de l’augmentation du CO2 atmosphérique : 1) augmentation ou non du phénomène invasions en fonction des performances relatives des espèces introduites par rapport aux espèces autochtones ; 2) test d’une détérioration probable de l’efficacité de la lutte biologique du fait de l’altération de la composition chimique du matériel végétal.
Ce projet a permis également de compléter le dispositif européen d’observatoires de la phénologie et de poursuivre le développement des modèles phénologiques permettant de simuler l’évolution des aires de répartition des plantes. Ces simulations ont contribué à la détermination des régions dont la biodiversité est la plus menacée par les changements globaux.
Coordinateur(s) |
Jacques Roy, CNRS – CEFE |
Partenaire(s) |
ENSAM – |
Financeur(s) |
MEDD
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Budget |
52 999.88 € TTC
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